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Jadis, les Montagnais parcouraient la région de Chibougamau à la recherche de pelleteries. Le commerce des fourrures était, en effet, très prospère entre les autochtones de la baie James du nord et du sud et plus tard, avec les Blancs. Ces tribus avaient adopté ce territoire comme lieu de prédilection pour la quantité et la qualité des fourrures. D'ailleurs, de nombreux postes de traite, appelés Postes du Roi, étaient localisés le long du lac Ashuapmushuan et sur les rives du lac Nicabau. Aujourd'hui, ce vaste territoire de 4487 km2 possède encore ce cachet unique de même que des ressources fauniques et naturelles très diversifiées.
Les chutes de la Chaudière valent le détour. Le site tire son nom des nombreuses marmites creusées par l'érosion, dans le roc incrusté de granit rose. À partir de la route 167, prenez l'embranchement au kilomètre 68 et suivez la route pendant une quinzaine de kilomètres. De courts sentiers permettent d'observer la chute à partir de différents points de vue. Apportez votre lunch, les amateurs de plein air et de paysages saisissants y passent souvent la journée.
La rivière Ashuapmushuan compte les plus importants sites de reproduction de la ouananiche du lac Saint-Jean. Elle en est d'ailleurs un sanctuaire pendant la majeure partie de la saison de pêche. Cette rivière constituait aussi l'une des principales routes des fourrures et de transport de bois reliant la baie d'Hudson à Tadoussac.
Le père Jésuite Jean Dequen est le premier Blanc à découvrir la ouananiche. C'est un salmonidé, le Salmo salar ouananiche, qui voudrait dire « voyez il est là le petit poisson » ou encore « le petit égaré » et « égaré en dehors de son milieu » parce que ce saumon se serait introduit dans le lac Saint-Jean lors de la formation de la mer de Laflamme et s'y serait acclimaté.
Le nom ouananiche, en langue innue, signifie « celui qui va partout ». De fait, ce salmonidé quitte la rivière où il est né, vers l'âge de 2 à 4 ans, pour gagner les eaux du lac Saint-Jean, plus riches en nourriture. Il y séjournera durant la majeure partie de son existence adulte avant de retourner, vers l'âge de 4 à 8 ans, dans sa rivière natale et s'y reproduire.
4487 km2
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