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Isolée des grandes voies de circulation, la région du Grand lac Saint-François a été longtemps à l'écart du développement. Ce n'est qu'au milieu du siècle dernier que la population s'y est établie définitivement et que l'exploitation des ressources et l'agriculture ont débuté à une petite échelle.
L'idée d'aménager un parc dans cette région remonte à 1967. Plusieurs raisons favorisaient la création d'un parc à cet endroit. Il y avait une faible répartition de lieux de récréation et de conservation au sud du Saint-Laurent. De plus, les quelques terres publiques qui restaient dans ce secteur densément peuplé bordaient le Grand lac Saint-François. Autour des années 80, on entreprend donc la construction d'équipements destinés à donner accès au majestueux plan d'eau et le parc est officiellement créé en 1987, devenant ainsi le 16e parc du réseau.
Aujourd'hui, le parc national de Frontenac constitue un site représentatif de la région naturelle des chaînons de l'Estrie, de la Beauce et de Bellechasse et peut être considéré comme un des derniers îlots de nature protégée de l'exploitation des ressources naturelles dans sa région immédiate. La foresterie, l'agriculture, l'industrialisation, le développement immobilier et la villégiature ont transformé les milieux naturels de la région. Le parc permet de préserver une partie importante du patrimoine naturel et historique de cette dernière.
Le territoire du parc est caractérisé par la très grande diversité de ses milieux naturels et par une faune et une flore abondantes. Les collines feuillues sont le royaume du cerf alors que la mosaïque de lacs, d'étangs, de marais et de ruisseaux dessinée dans la forêt coniférienne accueille en grand nombre canards, loutres et autres compères qui déambulent sous l'œil du grand héron, omniprésent sur le territoire.
La faune ailée est d'ailleurs très bien représentée au parc : plus de 200 espèces y sont recensées sur son territoire. La présence d'une douzaine de lacs crée dans la région une concentration de vie élevée qui n'est pas étrangère à la grande diversité faunique observée.
Une immense tourbière de 1,5 km2 domine le secteur Saint-Daniel et héberge plusieurs espèces de plantes carnivores et une grande diversité d'orchidées. Phénomène exceptionnel à notre latitude, une section de la tourbière est structurée : son tapis de mousse est déchiré en longues mares d'eau séparées de minces cordons de sphaignes. Il s'agit de la tourbière structurée la plus au sud de son aire de répartition.
Les premiers humains auraient foulé la région du parc national de Frontenac il y a environ 11 000 ans. Il s'agit donc d'une région qui possède une longue histoire humaine au Québec. Cependant, il n'existe aucun ouvrage traitant spécifiquement de l'histoire du parc national de Frontenac ou de sa région immédiate.
Le territoire du parc semble avoir été peu habité depuis. Cela peut s'expliquer par le fait que les Amérindiens s'y installaient pour des besoins ponctuels. De plus, le type de sol et le relief de certains secteurs étaient peu propices aux besoins agricoles des colons. Notons que l'intérêt de l'homme pour ce territoire a surtout été lié à la présence du lac et de la rivière Saint-François.
Année de création : 1987
Superficie : 155 km2
Périmètre : 91 km
Fréquentation annuelle : 100 000 jours-visites
La baie Sauvage
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