Cari de pois chiches sur feu de camp
En collaboration avec Geneviève O’Gleman, nutritionniste, savourer.ca
J’adore le camping hors saison. En été, il faut réserver ses emplacements souvent longtemps à l’avance. Mais au printemps et à l’automne, on peut souvent choisir exactement l’endroit qu’il nous faut. Plus isolé? Plus près des services? On a le choix!
Et lorsqu’on est bien équipé, avec un sac de couchage adapté aux températures fraîches et de bons vêtements, le camping de printemps et d’automne est franchement agréable. En plus, il n’y a pas de moustiques!
Une recette que j’aime bien pour me réchauffer lorsque le mercure chute, c’est le cari cuisiné sur un feu de camp. Les ingrédients de la recette ne requièrent pas de glacière, ce qui est très pratique. Lorsque je campe dans un emplacement accessible en voiture, j’apporte mon poêlon de fonte. Si je dois faire du portage ou si je suis en refuge, un petit poêlon léger et facile à insérer dans mon sac de rando fait amplement l’affaire.
Je commence par faire revenir un oignon haché dans un peu d’huile. Lorsqu’il est doré, j’ajoute le lait de coco, les pois chiches et la poudre de cari. Si je pars en camping minimaliste, je m’assure de rincer et égoutter les pois chiches chez moi et je les transporte dans un contenant hermétique. Pas besoin de gérer l’ouvre-boîte et de prévoir de passoire et d’eau pour le rinçage. Pratique!
Ensuite, je laisse mijoter le cari tout doucement jusqu’à ce qu’il épaississe et soit super onctueux. Combien de temps? C’est variable. Ça dépend de l’intensité de mon feu et de la température extérieure. S’il fait froid et qu’il vente fort, c’est plus long. Mais ce n’est pas grave, en camping on a tout notre temps, n’est-ce pas?
C’est la plus simple de toutes mes recettes de cari. Mais je ne m’en lasse pas. Végé, pas chère, pas compliquée… elle a tout pour elle. J’accompagne mon cari de pain naan, aussi très facile à transporter. Sinon, je fais cuire un peu de riz dans une casserole déposée sur mon mini brûleur portatif. Si j’ai de la lime, j’en ajoute, si je n’en ai pas, c’est tellement pas plus grave que ça.
Qui a dit que c’était compliqué, cuisiner en camping?