Une dévorante passion pour la pêche et l’aventure

Portrait de Francis Vallée

Les chemins que la vie nous amènent à emprunter sont souvent remplis de surprises. Pour Francis Vallée, il aura fallu l’incendie de son appartement, rue Cartier à Québec, pour qu’il suive son amour de la pêche et du grand air et qu’il fasse le saut pour s’établir avec sa copine à Saint‑Urbain, dans Charlevoix.

Nicolas Toupin | © Sépaq

Le couple s’est retrouvé alors avec la plus belle cour arrière : le parc national des Grands-Jardins. « On s’est dit qu’au lieu de s’évader de la ville tous les week-ends pour être en nature, pourquoi ne pas y habiter? »

C’est ainsi que celui qui travaille comme délégué commercial pour la Sépaq a simplement suivi «ce signe de la vie» pour enfin répondre à ce qu’il décrit comme un véritable « appel des montagnes ».

Principalement sur la route pour son travail de représentation, ou sinon en télétravail depuis la pandémie, le mordu de pêche tout juste âgé de 29 ans a donc fait de Charlevoix et de ses sommets son camp de base depuis l’été dernier.

Plus que jamais, il prend un malin plaisir à explorer les sommets à proximité en bottes de rando ou les skis aux pieds. Sans compter les rivières excitantes des alentours qui ne demandent qu’à être pêchées, comme celle du Gouffre qui longe le village de Saint-Urbain. « Je peux aller pêcher un mardi matin avant d’aller travailler! »

Et n’allez pas croire qu’il s’agit là d’une simple déformation professionnelle où le représentant se contente de tester des aventures près de chez lui. C’est d’abord et avant tout l’histoire d’un réel passionné de plein air qui carbure aux sorties en nature. Un jeune professionnel qui a déniché l’emploi de ses rêves à représenter la Sépaq, notamment dans les salons touristiques et en missions promotionnelles.

On devine alors facilement son naturel au travail, tandis que le sympathique aventurier se fait souvent demander de raconter ses plus récentes péripéties. Il trouve toujours les mots pour mettre en lumière les territoires d’exception qu’il visite à un rythme effréné. « Ma plus grande force comme délégué, c’est d’aller sur le terrain! »

Du frisbee à la canne à moucher

Athlète de haut niveau en ultimate frisbee — il a été champion du monde en 2014 —, celui que l’on surnomme « Frank » a fait graviter son univers autour de ce sport de l’âge de 12 à 24 ans. Bien accroché à son disque pendant qu’il perfectionnait sa technique et voyageait un peu partout au pays et ailleurs pour des compétitions, il a délaissé ses autres passions de jeunesse par manque de temps.

À commencer par la pêche et les activités de plein air qu’il pratiquait enfant. Entre un voyage à Walt Disney ou un séjour dans une réserve faunique ou un parc de la Sépaq pour les vacances familiales, c’était toujours la destination nature qui était le choix évident du jeune Francis. « Je devais déjà avoir un bon pouvoir de persuasion, parce que peu importe ce que disait ma sœur, mes parents finissaient toujours par nous amener dans un camp de pêche dans la réserve des Laurentides ou ailleurs », se remémore dans un éclat de rire le sportif.

Un héritage familial avec lequel il renoue ces dernières années dans le plus grand bonheur. Depuis sa retraite des circuits professionnels d’ultimate frisbee, Francis a remplacé de manière quasi boulimique les matchs et tout ce qui allait avec par des aventures en plein air un peu partout à travers le Québec. « Je suis hyperactif et je l’assume. Je dois avoir un agenda de fou! »

C’est probablement pour ça que ses collègues et ses amis s’impressionnent de ses péripéties souvent hors normes qui animent les réseaux sociaux de « Frank ». Car pour le bénéfice de l’aventure, rien n’arrête le dynamique frisé. Des sorties originales qu’il illustre de belles façons, en particulier sur Instagram (@frank.vallee).

Francis Vallée | © Sépaq
Francis Vallée | © Sépaq
Réserve faunique des Laurentides
Réserve faunique des Laurentides Francis Vallée | © Sépaq
Réserve faunique des Chic-Chocs
Réserve faunique des Chic-Chocs Francis Vallée | © Sépaq
Réserve faunique des Laurentides
Réserve faunique des Laurentides Francis Vallée | © Sépaq

De la pêche à la mouche surtout. De la randonnée pédestre et du ski de montagne aussi. Puis, plus récemment, la chasse. Une nouvelle passion dévorante qui nourrit son goût d’apprendre. Et toujours, ce désir de vivre ces expériences bien accompagné et de manières originales, dans un esprit d’exploration.

Quitte à prendre un vélo muni d’un chariot pour transporter le moteur d’une chaloupe dans des chemins accidentés et boueux d’une réserve faunique de Charlevoix. « Des plans de fou », simplifie en rigolant le pêcheur, qui ajoute qu’un orage s’est en plus invité durant cette journée originale. « Un cauchemar. N’importe qui aurait dit que c’était un désastre. Mais plus tard, il y a eu un arc-en-ciel sur le lac et la pêche était juste incroyable! »

Car pour Francis Vallée, c’est le but visé : trouver la façon de créer des moments inoubliables et de les partager en bonne compagnie. « Pour moi un trip, c’est 99 % aventure et 1 % pêche! » Souvent, ce sera des sorties au grand air avec sa blonde Béatrice, mais aussi avec un groupe de copains et de copines qui répondent présents au gré des projets lancés.

« Ce qui me fait tripper, c’est de partir à l’aventure avec des gens que j’aime. Un souper le vendredi soir, ce n’est pas suffisant! Moi je veux déjeuner, dîner et souper avec eux pendant deux ou trois jours. Le temps de qualité, ça n’a pas de prix! »

Un désir de créer avec sa bande des souvenirs qui durent. Pour « Frank », ce temps ensemble au rythme de la nature se fixe quand on peut se permettre de passer deux heures dans une chaloupe sans plus rien se dire. « On s’est tout dit, on s’est rien dit… » lâche-t-il avec philosophie.

Plan de match

De la réserve faunique La Vérendrye à celle de Port-Cartier–Sept-Îles, en passant par le parc national d’Opémican ou celui de la Gaspésie, Francis Vallée explore en long et en large le territoire québécois. Au bout du fil, c’est toujours la surprise pour sa maman lorsqu’il donne des nouvelles. « Je suis un peu nomade », constate celui qui ne rechigne jamais pour faire de la route quand l’aventure l’attend.

Francis précise qu’il ne bénéficie pas de passe-droit ou davantage particulier de par ses fonctions de délégué commercial quand vient le temps de réserver ses séjours. Il utilise plutôt sa propre technique pour imaginer et organiser ses aventures dans le réseau Sépaq.

Tableau dessiné dans un calepin à l’appui, il était justement en train de préparer l’ouverture des réservations de pêche à la journée dans Charlevoix au moment de l’entrevue. Dans une grille bien ordonnée, le sportif avait compilé, pour guider ses choix, statistiques et caractéristiques de plusieurs plans d’eau envisagés cet été.

Le moment venu, il aura différents scénarios possibles, selon les disponibilités ou les résultats des tirages. Plan A, plan B, plan C… Francis Vallée n’est visiblement jamais à court d’idées!

C’est donc avec la minutie inculquée durant sa vie d’athlète qu’il imagine et prépare ses expéditions en nature dans les parcs nationaux et les réserves fauniques. Plus il y aura de chaloupe et de canot à faire, ou si de la randonnée et des portages sont à prévoir, Francis n’en sera que plus heureux.

Une approche qui lui a fait découvrir plusieurs petits joyaux dans des coins reculés qui valent le détour. « Je regarde dans le réseau les endroits où il y a le moins de monde. Il faut oser y aller! » conclut l’amateur de pêche et de plein air, un enthousiasme contagieux dans la voix.

Trois aventures d’exception

1. Lac Walker, réserve faunique de Port-Cartier–Sept-îles

Francis Vallée n’a aucune hésitation quand vient le temps de qualifier le lac Walker, joyau de la réserve faunique de Port-Cartier–Sept-îles, sur la Côte-Nord. « C’est le plus beau lac que j’ai jamais eu la chance de voir de mes yeux! » Un voyage de pêche d’exception, décrit le sportif encore ébloui par ce séjour en camp rustique, loin de toute civilisation. Lac le plus profond du Québec avec ses 280 mètres de fond, l’imposant plan d’eau cacherait de véritables mastodontes. « Les plus grosses truites mouchetées que j’ai attrapées de ma vie. Il y a des monstres là-dedans! »

Réserve faunique de Port-Cartier–Sept-Îles
Réserve faunique de Port-Cartier–Sept-Îles Étienne Gagnon | © Sépaq
Réserve faunique de Port-Cartier–Sept-Îles
Réserve faunique de Port-Cartier–Sept-Îles Étienne Gagnon | © Sépaq

2. Secteur Lac-Brûlé, réserve faunique des Laurentides

À seulement quelques heures de Québec, la vraie aventure attend les pêcheurs qui veulent faire de belles captures dans un environnement sauvage, mais tout de même juste assez aménagé pour leur rendre la vie plus facile et plus confortable. Zone de pêche aventure dans la réserve faunique des Laurentides, ce coin réputé pour la qualité de ses prises est offert en forfait par la Sépaq. Une zone reculée où l’accès à des plans d’eau de grande qualité se fait par l’enchaînement de tronçons en canot et par des portages. « C’est un secteur pour les aventuriers », souligne Francis Vallée, qui ne rate jamais la chance d’y retourner année après année. À la clé, une tranquillité extraordinaire et des lacs pêchés que quelques fois dans l’année où se cachent des truites trophées.

Réserve faunique des Laurentides
Réserve faunique des Laurentides Francis Vallée | © Sépaq
Réserve faunique des Laurentides
Réserve faunique des Laurentides Francis Vallée | © Sépaq

3. Road trip de pêche provincial

En traçant un itinéraire pour maximiser un road trip de pêche, Francis Vallée a eu la bonne idée d’enchaîner des visites à la réserve faunique La Vérendrye, au parc national d’Aiguebelle, et à celui d’Opémican. Une tournée à travers les régions de l’Outaouais et de l’Abitibi-Témiscamingue pour taquiner le poisson.« Un gros road trip qui se fait bien », assure le pêcheur qui a apprécié chaque endroit pour sa spécificité. Les grands réservoirs de La Vérendrye, « c’est le paradis du doré au Québec ». À Aiguebelle, Francis et sa copine Béatrice on été surpris par le lac Lois, où ils ont capturé leur plus gros doré à vie. Une fois au Témiscamingue pour une visite à Opémican, les eaux du Kipawa n’ont pas déçu. Achigans, dorés et truites grises étaient au rendez-vous. « Les trois établissements ne sont pas très loin l’un de l’autre. Et c’est une pêche multi espèces. Certainement l’un des plus beaux road trips de pêche que j’ai fait au Québec. »

Réserve faunique La Vérendrye
Réserve faunique La Vérendrye Francis Vallée | © Sépaq
Parc national d'Opémican
Parc national d'Opémican Francis Vallée | © Sépaq

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