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Le mont Albert recèle les espèces les plus rares du parc national de la Gaspésie. C’est une montagne facilement reconnaissable par sa forme en plateau et la couleur orangée de sa roche. Plusieurs facteurs font de cette montagne un habitat bien particulier. En s’installant sur le mont Albert, bien des plantes se retrouvent dans des conditions de vie à l’extrême de ce qu’elles peuvent tolérer.
C’est le seul endroit au Québec où l’on retrouve un substrat de serpentine en milieu alpin. C’est une roche très rare sur les continents, aux caractères particuliers et qui n’occupe qu’une superficie minuscule au Québec. Le mont Albert, comme plusieurs écosystèmes montagnards, doit être comparé à un îlot de toundra alpine isolé géographiquement comme les Galapagos du nord.
C’est l’oxydation de cette pierre qui donne la coloration orange-brun à la montagne, sa vraie couleur étant noir-vert. La composition chimique de la serpentine est un obstacle insurmontable pour certaines plantes! Elle est ultrabasique et renferme entre autres du fer et du magnésium.
Le parc national de la Gaspésie protège un habitat floristique d’une superficie de 2727,56 hectares qui correspond au plateau de serpentine du mont Albert, aux pentes rocheuses de serpentine du ravin du Diable ainsi qu'aux versants est et sud de ce mont, à partir de 550 mètres d’altitude. Un habitat floristique est une aire protégée qui abrite au moins une espèce floristique désignée menacée ou vulnérable et qui est identifiée à l’article 7 du règlement sur les espèces floristiques menacées ou vulnérables et leurs habitats. L’habitat abrite trois espèces très rares au Québec et légalement protégées : le saule à bractées vertes et la verge d’or à bractées vertes, deux espèces endémiques de la région du mont Albert, ainsi qu’une petite fougère, le polystic des rochers, une espèce de l’ouest de l’Amérique qui possède seulement deux populations très disjointes dans l’est, dont celle du mont Albert. On y trouve également une autre espèce très rare au Québec et endémique du nord-est de l’Amérique, la minuartie de la serpentine. Sur la planète entière, le saule à bractées vertes se retrouve lui aussi uniquement au mont Albert. Sa population totale est d’environ 200 arbustes. Elle possède le statut de menacé depuis 1995 en vertu de la loi sur les espèces menacées.
Voici quelques aspects du milieu très rudimentaire :
Les plantes endémiques du mont Albert ont des petites populations et vivent dans des milieux extrêmes très circonscrits. En plus de ces facteurs, elles sont exposées aux effets des changements climatiques, piétinement anthropique, compaction de la neige, broutage et aux avalanches. Une acquisition de connaissances demeure nécessaire afin de bien comprendre ces impacts.
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