Le retour aux sources
Un tour de chaloupe avec Chuck Hughes
Par Karina Durand
Il a le charisme fou d’une star de cinéma, le timbre de voix d’un chanteur rock et le look désinvolte d’un pro de la planche à roulettes. Mais dans la vie, Chuck Hughes est chef cuisinier, restaurateur, entrepreneur, animateur de télé et de radio, globe-trotteur, grand passionné de nature et papa d’Henri et de Charles, 6 et 8 ans. Il est gentil, spontané et simple, et il demeure toujours le même, qu’il soit sur un plateau de tournage, au chalet en famille ou à la pêche avec ses deux garçons.
Pour souligner le 50e anniversaire de la réserve faunique Mastigouche, on l’a invité à lancer sa ligne sur le lac Shawinigan. Son agenda estival était déjà bien rempli, mais parce qu’il adore jouer dehors, il a tout de même trouvé du temps pour venir faire un tour de chaloupe avec nous.
Revenir à l’essentiel
Il est arrivé à son chalet un peu après moi. Je l’attendais tranquillement sur le quai, profitant de ce moment pour admirer la vue spectaculaire du lac Shawinigan. Dès qu’il m’a aperçue, il s’est empressé de venir me rejoindre.
« Salut, moi, c’est Chuck », m’a-t-il lancé du haut de ses 6 pieds quelque. Tout de suite, j’ai été frappée par le timbre particulier de sa voix, à la fois rauque et chaleureuse, qui lui donne un petit je-ne-sais-quoi. On s’était donné rendez-vous à la réserve faunique Mastigouche, dans le légendaire secteur Shawinigan, pour deux belles journées de pêche à la truite. Sabrina, son amoureuse, ainsi qu’Henri et Charles, ses deux garçons, viendraient avec lui. « Joignons l’utile à l’agréable », avait-il proposé en acceptant notre invitation.
Je savais que Chuck aimait passer du temps en nature puisque, récemment, je l’avais entendu dire que son dernier projet télé, Chuck et la cuisine des Premiers Peuples, avait changé sa vie en lui faisant découvrir les traditions ancestrales de chasse et de pêche des communautés autochtones des quatre coins du Canada. Mais j’étais curieuse de savoir s’il était un vrai gars de bois et si oui, à quel moment le déclic avait eu lieu.
« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré me retrouver en nature, m’a-t-il confié. Quand j’étais petit, tous les étés, je partais dans un camp de vacances faire du canot-camping pendant un mois. J’adorais ça. Il n’y avait pas d’électricité, pas de douche. C’était difficile, il fallait faire du portage, traîner notre tente, notre sleeping bag, notre bouffe. Il faisait chaud, c’était plein de bibittes, on se coupait, on se brûlait, mais c’était fantastique. Ces moments d’immersion en forêt nous permettent de connecter à la nature, mais nous rapprochent aussi de nous-mêmes. Mon amour pour le plein air me vient précisément de cette expérience-là, alors que j’avais 8 ou 9 ans. »
Aujourd’hui, Chuck habite au cœur de l’île de Montréal et adore l’agitation du centre-ville. Mais il dit aimer tout autant le calme de la campagne. « J’ai besoin à la fois d’effervescence et de tranquillité pour trouver mon équilibre. On vit dans un monde où tout ce qui compte, c’est la productivité. On a si peur de se retrouver dans le silence, à ne rien faire. On est tous un peu pris dans le même moule. Mais quand on se retrouve en forêt, le temps s’arrête. Depuis que je suis arrivé ici, je n’ai pas regardé mon téléphone une seule fois », m’a-t-il fait remarquer avec un grand sourire.
« En nature, ajoute-t-il, il y a quelque chose de magique qui se produit. Tout d’un coup, on prend le temps de vivre. Dans le bois, il n’y a plus d’horaire, plus de règlements. Il n’y a pas de réseau, pas d’internet, donc pas de textos, pas de notifications Facebook ni Instagram, pas de courriels. On est obligé de s’arrêter et de vivre le moment présent. » Cependant, il avoue que le processus n’est pas instantané. « Ça prend du temps, laisser la ville s’échapper de notre système. Ça ne se fait pas automatiquement », précise-t-il.
Selon Chuck, en nature, on revient à l’essentiel et c’est ça qui fait du bien. « Faire des feux, se salir les genoux, creuser pour trouver des vers de terre, c’est ça, la vraie vie. Quand on joue dehors, on revient aux choses simples, on retourne à nos sources », poursuit-il. Pour lui, il est là, le plus important bienfait de la nature.
Le ski, le sirop d’érable et la pêche
Se retrouver dehors avec ceux qu’il aime est l’un des plus grands bonheurs de Chuck, et ce, quelle que soit la saison.
En hiver, il est fou de ski. « Beau temps mauvais temps, à -10 comme à -30, on s’habille et on est à la montagne pour skier en famille », s’exclame-t-il. Il rêve d’ailleurs de s’offrir le mont Albert, dans le parc national de la Gaspésie, en ski hors-piste avec ses deux garçons. « Ils sont trop petits pour le moment, mais d’ici 2 ou 3 ans, c’est une aventure que j’espère vivre avec eux », nous glisse-t-il.
L’été? Chuck et son amoureuse séjournent plusieurs semaines au chalet, en famille. Ils s’y rendent pour passer du temps ensemble et la mère de Chuck se joint à eux. « On relaxe, on joue au baseball, on pêche, les enfants jouent au Scrabble avec leur grand-mère, on n’a pas d’horaire et on décroche complètement de la routine. Le chalet, c’est l’un des endroits où j’aime le plus me retrouver », résume-t-il.
C’est d’ailleurs à son chalet que, chaque printemps, Chuck s’adonne à l’une de ses activités préférées : produire son propre sirop d’érable. Et il le fait à l’ancienne. « On a 25 entailles, donc on ne peut produire qu’une toute petite quantité de sirop, soit un maximum de 10 à 15 litres, ce qui est juste assez pour les besoins de la famille. Quand mes garçons en ont fait pour la première fois, et qu’ils ont constaté que le sirop était fabriqué à partir de l’eau qui sort du tronc des érables, ça a été merveilleux. Je dirais que c’est l’une des plus belles choses que j’ai pu enseigner à mes enfants à ce jour. C’est long, il faut attendre, il faut surveiller. Mais le résultat final est un produit unique », nous explique-t-il.
À ses yeux, la pêche, c’est le même concept. « Pour attraper un poisson, il faut être patient. Ensuite, il faut le nettoyer, découper les filets, les apprêter, les faire cuire… », énumère-t-il. En somme, il est d’avis que, tout comme pêcher, fabriquer du sirop d’érable nous apprend la patience, la persévérance, l’effort et l’importance de s’appliquer à la tâche.
La première expérience de chasse à l’orignal
Chuck est un amoureux de la nature depuis sa tendre enfance. Mais son premier contact avec la chasse s’est produit récemment, dans le cadre d’un tournage pour la télé. « Je suis très chanceux, dit-il d’un ton assuré, car ma vie professionnelle m’amène à vivre des aventures hors de l’ordinaire et, surtout, à rencontrer des gens exceptionnels. »
Il y a environ 6 ou 7 ans, alors qu’il animait une émission de télé intitulée Le monde selon Chuck, il voyageait énormément. « À cette époque, j’avais carrément une job de rêve, se remémore-t-il les yeux brillants. Je faisais le tour du monde. » Chaque tournage menait son équipe et lui dans trois pays différents. De la Jordanie à la Turquie, en passant par le Japon et la Lituanie, cette série télé l’a amené à visiter des pays lointains et à faire des rencontres qui l’ont beaucoup marqué. « À certains endroits, on a eu le privilège de rencontrer des peuples autochtones, comme au Mexique, où on a pu partager un moment avec des Mayas. C’est là que j’ai réalisé que dans mon propre pays, je ne connaissais rien des communautés autochtones, alors que j’avais eu la chance de découvrir celles d’autres régions du monde », nous révèle-t-il.
C’est ainsi qu’a germé le projet de l’émission Chuck et la cuisine des Premiers Peuples. Convaincu qu’il tenait une idée originale pour une nouvelle série télé, Chuck s’est adressé au Réseau de télévision des peuples autochtones (APTN). Le concept proposé? Un chef de Montréal passionné de nature part à la découverte de la culture, de la cuisine et des traditions autochtones des différentes communautés du Canada. Sous le charme, l’équipe d’APTN a donné le feu vert au projet.
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C’est alors qu’une série de formidables aventures débute. Pêche au homard dans la baie des Chaleurs, trappe du castor en Abitibi-Témiscamingue, chasse au lagopède sur le territoire du Nunavut, cueillette de noix, de baies, de plantes et de champignons sauvages… au fil des tournages, Chuck traverse forêts, rivières et sols enneigés pour se rendre dans les communautés, s’initier aux techniques d’approvisionnement et apprendre des recettes traditionnelles.
« Ce projet télé, qui en est actuellement à sa deuxième saison, a changé ma vie, lance-t-il avec émotion. J’ai réalisé, lors de ces tournages, tout ce qu’on doit aux peuples autochtones. En tant que chef cuisinier, je suis toujours en train de travailler la viande, mais étonnamment, comme bien des cuisiniers et comme bien des gens, je n’avais jamais récolté un animal moi-même. J’ai pu le vivre pour la première fois à 45 ans et ça a été l’une des expériences les plus intenses de toute ma vie. »
Intense? On imagine pourquoi. Chuck, accompagné de Fred, Charly et Claudia, des chasseurs autochtones expérimentés, a vécu une chasse à l’orignal à Mashteuiatsh, dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, en plein hiver, à plus de 30 kilomètres dans le bois. À la poursuite du roi des forêts, le groupe s’est déplacé à raquettes durant plusieurs jours, pour finalement repartir avec un magnifique orignal mâle. « C’est un moment qui m’a beaucoup ému, raconte-t-il. À la fin, après l’avoir traqué pendant des jours, je le trouvais intelligent, je le trouvais impressionnant, je le trouvais fort. »
Cette première expérience de chasse à l’orignal lui a ainsi permis de réfléchir aux aspects éthique et humain de la chasse. « On a peut-être l’impression que la chasse, c’est violent, que c’est cruel. Mais c’est plutôt le contraire. C’est un savoir-faire ancestral qui nous reconnecte à nos instincts, qui nous ramène à nos sources et qui nous fait prendre conscience de tout le respect que l’on doit à la nature et à l’être vivant qui a donné sa vie pour nous nourrir. Ma première expérience de chasse m’a aussi appris l’importance de maximiser l’usage que l’on fait de l’animal, et pas seulement en cuisine. On peut l’utiliser de la tête aux pattes, mais aussi de la peau aux os. On peut en faire des vêtements, des chaussures, et créer toutes sortes d’objets utiles et durables », prend-il le temps de nous expliquer.
« J’ai un immense respect pour les peuples autochtones, insiste-t-il, et j’éprouve énormément de gratitude pour tout ce que j’ai appris à leurs côtés pendant mes tournages pour cette émission. »
Suivre son instinct
Quand on écoute Chuck nous raconter avec autant d’émerveillement tout ce que ses aventures de chasse et de pêche lui ont apporté, on imagine aisément qu’il a envie d’initier ses enfants aux richesses de cet univers. « Oui, mais ce qui est surtout important pour moi, précise-t-il, c’est de leur donner accès au plus d’expériences différentes possible. Qu’ils aiment la chasse et la pêche ou non, ce n’est pas important. Ce que je souhaite, c’est qu’ils soient en contact avec une grande variété de choses pour qu’ils aient des points de repère et qu’ils découvrent ce qu’ils aiment vraiment. »
Enfant, Chuck n’aimait pas l’école. « Je suis un gars manuel. J’aime travailler physiquement, j’ai besoin de bouger et de dépenser de l’énergie. Encore aujourd’hui, je n’ai pas d’ordinateur et je ne pourrais jamais occuper un emploi qui me demanderait d’être assis huit heures chaque jour », confie-t-il. Ce n’est donc pas surprenant qu’il soit tombé sous le charme de la cuisine, un métier qui lui permet d’être créatif et de travailler de ses mains, tout en étant dans le feu de l’action. « Heureusement, dit-il, mes parents m’ont toujours encouragé dans cette voie, même si à l’époque, rêver d’être chef cuisinier, ce n’était pas commun. »
Il l’exprime clairement : la vie est courte et il faut trouver ce que l’on aime faire. « Quand on suit son instinct et qu’on se laisse porter par ce qui nous passionne, on peut aller très loin, même si l’on fait des choix audacieux. La cuisine, par exemple, m’a amené à voyager autour du monde, à rencontrer des gens qui m’ont profondément marqué et à vivre des expériences extraordinaires. Quand on écoute son cœur, on ne se trompe jamais », souligne-t-il d’une voix douce.
Chuck souhaite ainsi que ses deux garçons découvrent ce qui les fait vibrer et il assure qu’il les encouragera toujours à suivre leur propre chemin. « Qu’ils veuillent devenir clowns, dessinateurs ou magiciens, je serai toujours derrière eux. La seule chose qui m’importe, c’est qu’ils fassent ce qu’ils aiment », indique-t-il.
La richesse du contact humain
En terminant, j’ai voulu savoir ce que ses voyages et ses mille et une expéditions de chasse et de pêche lui avaient enseigné de plus précieux. « La richesse du contact humain », m’a-t-il répondu sans hésitation.
« On vit dans un monde complètement fou, observe-t-il. On s’appelle sur Zoom, on partage nos vies avec des statuts Facebook et des stories Instagram. On ne se touche plus, on garde nos distances, on doit se couvrir le visage quand on se réunit. Pourtant, s’ouvrir et connecter aux autres est un besoin vital. »
Voyager, aller à la chasse et à la pêche, tout comme cuisiner, remarque-t-il, c’est un prétexte pour rencontrer des gens, pour passer du temps avec ceux qu’on aime, pour tisser des liens. Partir à l’aventure dans le bois, c’est l’occasion de connecter avec la nature, mais aussi avec les autres et avec soi, conclue-t-il. On est tous différents, mais on est tous humains et sur cette base, on peut tous se reconnaître en l’autre.
Et c’est sur cette remarque empreinte de sagesse que s’est achevé ma balade en chaloupe avec Chuck sur le lac Shawinigan, à Mastigouche. Bien sûr, on espérait attraper une truite ou deux, tandis que nous allions passer un moment à pêcher ensemble, mais finalement, le poisson n ’a pas été au rendez-vous. Quoi qu’il en soit, nous sommes tous les deux repartis le cœur heureux, puisque comme Chuck le dit si bien, la pêche, ce n’est qu’une formidable excuse pour partager un peu de soi et connecter doucement avec ceux qui nous accompagnent.
10 questions en rafale à Chuck Hughes
1. Si tu pouvais servir de la viande de gibier dans tes restaurants, quel est le premier plat que tu mettrais au menu?
Bien sûr, j’aimerais servir de l’orignal, qui est l’une des viandes les plus prisées. Mais le deuxième plat que j’aimerais ajouter à mon menu si c’était possible, ce serait du castor. Je le servirais rôti et farci avec du céleri, des carottes, des oignons et un mélange d’épices. La viande de castor est l’une des plus tendres et savoureuses que j’ai eu la chance de goûter dans ma vie. C’est surprenant à quel point c’est délicieux!
2. Quel est ton poisson préféré et pour quelle raison?
L’achigan, parce que c’est le poisson que je pêche le plus souvent, surtout sur le lac à proximité de mon chalet. Fumé, ce poisson est vraiment succulent! Mais la perchaude aussi, c’est un pur délice.
3. Quel serait ton dernier repas à vie?
Ce serait fort probablement du crabe nature. Ou bien des frites. Ou peut-être même un sandwich au crabe avec un side de frites, tiens. Je serais aux anges.
4. Quand tu vas au chalet, qu’est-ce que tu aimes servir au brunch?
Ma touche magique à l’heure du brunch au chalet, c’est une sauce hollandaise avec des œufs de poule frais. Il ne faut pas avoir peur de la sauce hollandaise. Ce n’est pas du tout compliqué à faire! Il faut simplement prendre le temps. Ça ajoute beaucoup de caractère à n’importe quel plat. Oui, c’est riche, mais de temps en temps, ça fait du bien de se payer la traite, surtout au chalet.
5. Ton moment préféré quand tu pars une fin de semaine au chalet?
Quand on arrive au chalet, on est surexcités, on rentre nos bagages dans le chalet, on déballe nos affaires, on s’installe. Mais l’une des choses que j’aime le plus, c’est quand ma blonde et moi, on va se chercher une crème glacée en amoureux, sans les enfants. C’est notre moment juste à nous. Comme ma mère est souvent avec nous au chalet, elle peut nous laisser partir en amoureux et ça fait tellement de bien.
6. L’incontournable dans tes valises quand tu pars au chalet?
Le gant de baseball de mon père. Mon père jouait au baseball professionnel dans les années 60 et j’ai toujours gardé sa vieille mite. Mon plus vieux l’adore et ne joue qu’avec elle. Mon père est décédé quand j’étais jeune, mais son gant de baseball est un beau souvenir que je conserve et qui me suit au chalet.
7. Si tu avais un seul ingrédient à choisir pour apprêter le poisson, ça serait quoi?
Mon mélange d’épices maison. Pour les filets, les croquettes ou les burgers, ce mélange d’épices donne un beau petit kick au poisson fraîchement pêché, sans en dénaturer le goût.
8. Ta saison préférée pour passer du temps dehors?
L’hiver. J’aime aussi beaucoup l’été, mais l’hiver, c’est ma saison préférée. Je suis un grand fan de ski et j’adore jouer au hockey dehors sur un lac. Les jours de semaine, en hiver, je vais reconduire mes garçons à l’école à 8 h 20, et à 8 h 30, je suis sur la patinoire pour une petite demi-heure. C’est un moment de ma routine quotidienne qui me rend vraiment heureux.
9. Ton jeu préféré quand il pleut au chalet?
UNO ou les échecs. Par contre, si ma mère est avec nous, c’est le Scrabble. Ma mère adore ça, alors quand elle vient avec nous au chalet, c’est sûr qu’on joue.
10. Pêche à la mouche ou pêche au lancer léger?
J’aimerais vraiment dire que c’est la pêche à la mouche, mais je pêche beaucoup plus souvent au lancer léger. C’est plus propice sur le plan d’eau où je pêche le plus souvent et, avec les enfants, c’est plus facile. Mais j’adore le feeling de la pêche à la mouche et j’aimerais me pratiquer plus souvent. Quoi qu’il en soit, j’adore la pêche!
Réserve faunique Mastigouche : déjà 50 ans!
En 2022, la réserve faunique Mastigouche a célébré son 50e anniversaire. Au chapitre de l’héritage laissé par les clubs privés sur ce territoire, il faut souligner la qualité du patrimoine bâti par le club Commodore. En effet, plusieurs grands chalets en bois rond se dressent sur la berge du lac Shawinigan depuis un siècle. Situés sur un site exceptionnel et construits avec la technique des queues d’aronde, ils constituent le fleuron de cette réserve. Ils sont d’ailleurs offerts en forfait pêche ou vacances.
Les recettes de Chuck
À propos de Karina Durand
À part marcher seule en forêt, Karina aime lancer sa ligne à l’eau, griller des saucisses à hot-dog sur les braises d’un feu de camp, lire au bout d’un quai et se baigner dans un lac quand il pleut. Elle pilote la stratégie de contenu de la Sépaq depuis 2017.