Parc national de l'Île-Bonaventure-
et-du-Rocher‑Percé

Portrait du parc

Histoire de la création du parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé

Dès le début du 20e siècle, avec la fin des entreprises de pêche et le lent dépeuplement insulaire, l'île est amenée à développer une seconde vocation : le tourisme. En 1971, le gouvernement du Québec s'en porte acquéreur et en fait une réserve naturelle. En 1974, le rocher Percé obtient également ce statut. De réserve naturelle, l'île et le rocher deviendront parc de conservation en 1985 afin d'assurer la pérennité de la faune, de la flore et des vestiges de la vie insulaire qui les caractérisent.


Le patrimoine naturel du parc

L'île est un sanctuaire de plus de 200 000 oiseaux marins et le refuge de la plus accessible et importante colonie de fous de Bassan au monde. Au-delà des falaises marines, rappelant l'Écosse et l'Irlande, clairières et forêts abritent aussi quelque 224 espèces d'oiseaux forestiers dont 60 espèces nicheuses.

L'amphithéâtre naturel du parc est géologiquement riche et ancien : cinq formations rocheuses en moins de 2 kilomètres de côtes, dont deux se trouvent au sein du parc. Le paysage est dominé par le rocher Percé, ce géant calcaire du Dévonien (-400 Ma), qui préserve une centaine d'espèces fossiles, et au large duquel apparaît une île de conglomérat du Carbonifère (-310 Ma), l'île Bonaventure.

Peuplé de quelques mammifères terrestres, l'île est pour le botaniste un jardin de près de 387 espèces végétales, dont quelques espèces rares et arctiques-alpines. C'est aussi une succession d'habitats; de la plage et de la falaise en passant par les prairies naturelles, les champs en friche et en régénération, les tourbières et les forêts boréale et tempérée, l'île est tapissée de mousses et de lichens, de champignons et d'une algue qui, à la limite du sanctuaire d'oiseaux, colonise tout ce qu'elle touche.


Le patrimoine culturel du parc

Berceau de la Nouvelle-France, l'île fut, jusqu'au lendemain de la conquête, fréquentée par les pêcheurs saisonniers, basques, bretons et normands. Des compagnies morutières anglo-normandes vinrent s'y établir en permanence, la plus importante étant Le Boutillier Brothers. Au fil du temps, pêcheurs-cultivateurs irlandais, anglo-normands et français forgeront une communauté d'insulaires profondément attachés à leur île. Séparés du continent, exposés à la rigueur des saisons, ne devant compter que sur eux-mêmes, ces gens de mer et ces gens de terre y vivront pendant près de 300 ans, au rythme des saisons.

Saviez-vous que...

Le parc en chiffres

Année de création : 1985
Superficie : 5,8 km2
Fréquentation annuelle : 55 000 jours-visites


Les listes des espèces

Espèces en péril

Mammifères

Oiseaux


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