Pêche dans les parcs nationaux

Une conservation dont vous êtes le héros

Un article inspiré de l’édition 2020 de Dans notre nature.

Ça mord dans les parcs nationaux ! Mais pour que la pêche sportive puisse y être pratiquée encore longtemps, les plans d’eau sont examinés attentivement et des mesures sont prises pour s’assurer de la bonne santé des populations de poissons.

Sans même le savoir, les amateurs de pêche contribuent à cette saine gestion des plans d’eau, en taquinant le poisson dans les parcs nationaux. Comment? En déclarant méthodiquement les récoltes faites et en respectant les quotas imposés. Et pourquoi? C’est ce que vous découvrirez dans les prochaines lignes.

Hooké | © Sépaq

Déclarer ses prises

La base d'une saine gestion de la ressource

Pourquoi arrêter de pêcher quand ça continue de mordre? Entre autres, pour pouvoir continuer de pêcher au cours des prochaines années.

En effet, les déclarations des captures des pêcheurs constituent des données essentielles pour suivre l’évolution de la pêche et s’assurer de ne pas surexploiter une espèce. Les déclarations des pêcheurs permettent notamment d’arrêter la pêche dans un plan d’eau lorsqu’on atteint le maximum de captures (en kilogrammes ou en nombre d’individus) fixé par le quota.

« Les pêcheurs sont à la base de la saine gestion de la pêche dans les parcs. Ce sont eux qui fournissent l’information. Sans eux, on ne peut pas assurer une saine gestion des populations. Si les gens déclarent leur pêche de manière approximative, dans le mauvais lac ou pas du tout, il y a des risques de prélever au-delà de ce que le milieu peut produire ou remplacer » - Stéphanie Gagné, biologiste au Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP)

Dès lors, une absence de déclaration des captures entraîne des conséquences directes sur les populations et éventuellement sur la pêche sportive. Imposer des quotas permet donc d’assurer la qualité de la pêche à long terme. Comme quoi, même à la pêche, la modération a bien meilleur goût !

Émile David | © Sépaq
Beside | © Sépaq

Respecter les quotas

Mieux les comprendre

La gestion par quota annuel joue un rôle fondamental afin d’assurer une pêche durable dans les parcs. Les quotas sont établis en fonction de la productivité du milieu et de la capacité de la population à se renouveler. Cette logique, Mme Gagné, biologiste, l’explique en la comparant à la gestion d’un compte épargne :

« La clé consiste à prélever (pêcher) l’argent gagné en intérêt sur la somme placée, sans entamer son capital (population de base). Si trop de gros poissons d’une espèce sont pêchés, particulièrement des femelles reproductrices, cela diminuera la capacité de renouvellement de la population (le taux d’intérêt). Et dans ce cas, si on continue de pêcher au même rythme, on puisera dans notre capital et la qualité de la pêche va diminuer. Les captures seront moins abondantes et de plus en plus petites. » - Stéphanie Gagné, biologiste au MFFP

Parions que l’ensemble de ces démarches va permettre aux générations futures de raconter de meilleures histoires de pêche!

Encore plus de projets

Dans notre nature

Véritables gardiens de la faune et de la flore des plus beaux paysages de la province, nos spécialistes de la conservation ne chôment pas! Vous êtes curieux d’en apprendre davantage sur l’étendue du travail qui a été fait sur le terrain? Consultez la toute nouvelle mouture de leur parution annuelle : Dans notre nature.  Bonne découverte!

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