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Un parc national est un territoire représentatif d'une région naturelle et dont sa vocation est de préserver les patrimoines naturel et culturel. Les écosystèmes ainsi protégés de l'exploitation forestière, minière et hydroélectrique peuvent se développer selon leurs processus naturels, et ce, pour le bénéfice des générations futures.
Un parc national a aussi l'obligation de rendre accessible le territoire pour que tous puissent découvrir les richesses naturelles et culturelles qui y sont protégées. Des programmes de découverte et la pratique d'activités de faible impact, telles que la randonnée pédestre, le canot et le camping, sont les moyens privilégiés pour découvrir ces territoires.
Le concept de parc national est présent partout sur la planète et le Québec n'est pas en reste puisque le réseau de ses parcs nationaux répond à tous les standards internationaux définis par l'Union mondiale pour la nature (UICN). Dans ce contexte, les parcs nationaux du Québec sont gérés afin de maintenir l'équilibre entre la conservation des patrimoines naturel et culturel et l'accessibilité au public.
C'est en 1895 que commence l'aventure des parcs dans la province avec la création du parc de la Montagne-Tremblante (aujourd'hui le parc national du Mont-Tremblant). À cette époque, la désignation « parc » visait à assurer une exploitation durable des ressources forestières et fauniques plutôt qu'une protection totale du territoire. L'année suivante, le parc des Laurentides est à son tour créé (qui deviendra en 1981 la réserve faunique des Laurentides, le parc de la Jacques-Cartier et le parc des Grands-Jardins) et ce n'est qu'en 1937 qu'un troisième parc est désigné, soit le parc de la Gaspésie.
Jusqu'à la fin des années 1970, certains autres territoires se voient attribuer la désignation de parc, comme en 1950, le Parc de La Vérendrye (qui deviendra une réserve faunique en 1979). Mais le parc du Mont-Orford, créé en 1938, est le premier à être voué à la conservation intégrale du milieu naturel.
Puis arrive 1977. Le gouvernement du Québec se dote de la Loi sur les parcs lui donnant le pouvoir d'établir des parcs de conservation et de récréation où l'exploitation des ressources (à l'exception de la pêche) est interdite. Les premiers parcs confirmés sous cette nouvelle loi sont le parc du Mont-Orford en 1979 et les parcs du Mont-Tremblant, de la Gaspésie, de la Jacques-Cartier et des Grands-Jardins en 1981. Tous les parcs du réseau actuel ont par la suite progressivement été créés sous cette loi.
En 1999, le gouvernement a confié à la Sépaq le mandat d'assumer la gestion des activités et des services des parcs situés au sud du 50e parallèle en vue de les protéger et de les mettre en valeur dans la perspective d'un réseau de calibre international.
Puis en 2001, la Loi sur les parcs est modifiée afin de remplacer les notions de parc de conservation et de récréation par la désignation de parc national répondant aux critères internationaux établis par l'Union mondiale pour la nature (UICN).
L'histoire ne s'arrête pas ici puisque le gouvernement du Québec travaille actuellement à la création de nombreux parcs qui seront principalement situés au nord du 50e parallèle. Le parc national des Pingualuit, créé en 2004, en est le premier exemple.
Établie en 1977 et modifiée en 2001 afin d'y intégrer la notion de parc national, la Loi sur les parcs définit d'abord la mission officielle des parcs par l'énoncé suivant :
"1. b) Un parc national dont l'objectif prioritaire est d'assurer la conservation et la protection permanente de territoires représentatifs des régions naturelles du Québec ou de sites naturels à caractère exceptionnel, notamment en raison de leur diversité biologique, tout en les rendant accessibles au public pour des fins d'éducation et de récréation extensive."
La Loi encadre l'établissement de parcs, l'administration de ceux-ci et l'adoption de réglementations. Il en découle d'ailleurs le Règlement sur les parcs qui précise divers points, dont le zonage, les conditions d'accès, de séjours et de pratique d'activités ainsi que les pouvoirs et devoirs des employés.
La Sépaq a pour mandat de gérer les activités ayant cours dans les parcs nationaux au sud du 50e parallèle, notamment les activités relatives à la conservation et à l'éducation tout comme la gestion des activités de plein air, d'accueil, d'hébergement et d'entretien. Chacun des parcs est administré par un comité de gestion composé de la directrice ou du directeur et des responsables du service de conservation et d'éducation, du service à la clientèle et des services collectifs, dans le but de faire circuler efficacement toute l'information à l'ensemble du personnel tout en assurant une harmonisation des activités de chacun des services.
La mission de conservation et d'accessibilité est toujours au cœur de nos préoccupations. Le personnel y est sensibilisé. Des efforts sont déployés pour s'assurer que les employés comprennent bien l'importance de leurs rôles et de celui de chacun pour assurer le respect de la mission. La Sépaq a, entre autres, développé pour tout son personnel la formation Parcs Plus dans cette optique.
De plus, comme les parcs sont des territoires publics gérés pour la population, la Sépaq favorise la participation des intervenants régionaux à la réalisation de la mission des parcs et s'assure que les actions prises sont en harmonie avec la vision régionale. Pour faciliter cette concertation, tous les parcs sont dotés d'une table d'harmonisation composée d'intervenants régionaux et de représentants de la Sépaq.
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) établit les critères internationaux pour la désignation des aires protégées. Le réseau des parcs nationaux du Québec entre ainsi dans la catégorie 2 – « Parc national » dont l'objectif de gestion est principalement pour protéger les écosystèmes et pour des fins récréatives.
L'UICN définit un parc national comme une zone naturelle désignée pour :
a) protéger l'intégrité écologique dans un ou plusieurs écosystèmes pour le bien des générations actuelles et futures;
b) exclure toute exploitation ou occupation incompatible avec les objectifs de la désignation;
c) offrir des possibilités de visites, à des fins scientifiques, éducatives, spirituelles, récréatives ou touristiques, tout en respectant le milieu naturel et la culture des communautés locales.
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