La Réserve de la biosphère de Charlevoix : une invitation à l'excellence

C'est en 1974 que l'Organisation des Nations-Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) a lancé le programme sur les Réserves de la Biosphère. L'objectif principal de ce réseau consiste notamment à développer la connaissance scientifique, la gestion rationnelle des ressources naturelles et leur protection. De plus, il vise à favoriser la formation dans ces domaines, à diffuser les connaissances acquises, à stimuler la prise de décisions éclairées de la part des gestionnaires de territoires et des gouvernements ainsi qu'à responsabiliser les citoyens par le biais de l'éducation à l'environnement. Enfin, on cherche à y stimuler la coopération, le dialogue et l'échange d'expériences entre tous les groupes concernés dans un climat de respect.

Outre Charlevoix, le Québec compte trois autres Réserves : celles de Mont Saint-Hilaire, du Lac Saint-Pierre et de Manicouagan Uapishka. Au niveau canadien, onze autres sites sont reconnus en tant que Réserves de la Biosphère et sont répartis en Nouvelle-Écosse, en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. Pour sa part, le réseau international englobe plus de 400 sites dans une centaine de pays.

La Réserve de Charlevoix compte plusieurs sites naturels exceptionnels que l'on nomme aires centrales ou satellites : le parc national des Grands-Jardins et sa taïga, le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et ses paysages fabuleux, ainsi que le centre écologique de Port-au-Saumon et ses écosystèmes marins. En périphérie, on compte sur la présence de la Forêt expérimentale Montmorency.

Original dans son approche, souple dans son exécution, décentralisé dans sa mise en œuvre, le concept des Réserves de la biosphère a trouvé en Charlevoix un lieu de prédilection pour s'implanter. Pour tous, c'est une invitation à l'excellence.