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Plusieurs événements précédant la création du parc national des Îles-de-Boucherville ont créé d’importantes perturbations dans l’archipel de Boucherville. Chacun de ces épisodes a contribué, de façon variable, à la détérioration des îles.
En 1971, le projet «Un fleuve, un parc» initié par Anthony «Tony» Le Sauteur, alors président de la Fédération de la Faune du Québec et militant environnementaliste, démontre la grande dégradation des îles du fleuve entre Montréal et Sorel. Il sensibilise la population à cet enjeu de conservation. Le militantisme citoyen encourage le gouvernement du Québec à acquérir les îles de Boucherville dans le but de préserver ce qu’il en reste et de les restaurer.
Dès 1981, le parc procède à une préouverture et accueille ses premiers visiteurs. Le parc national des Îles-de-Boucherville voit officiellement le jour le 12 septembre 1984.
Quarante ans plus tard, la nature a fait son œuvre, aidé par les efforts des dirigeants et employés du parc national. On retrouve maintenant dans l’archipel des habitats riches et complexes, qui comblent les besoins d’une faune extrêmement diversifiée.
Le territoire du parc national des Îles-de-Boucherville a été le théâtre de 2400 ans d’histoire humaine, qui se perpétue. Voici les faits marquants:
Le fleuve Saint-Laurent crée autour des îles des écosystèmes aquatiques regorgeants de vie. Le plus notable du parc est sans nul doute l’immense marais du chenal du Courant. Avec ses herbiers aquatiques ayant l’aspect de forêts sous-marines, ses myriades de poissons, d’oiseaux, d’amphibiens, reptiles et royaume incontesté du castor, il s’agit de la zone la plus exotique et dépaysante de l’archipel. On retrouve aussi des marécages, milieux riverains et la sublime plaine inondable de l’île aux Raisins.
Parmi les habitats terrestres, il ne faut pas manquer d’aller jeter un coup d’oeil du côté du boisé Grosbois et de la friche champêtre restaurée de l’île de la Commune.
Les inventaires fauniques réalisés par les gardes-parc ont permis de confirmer la présence de nombreuses espèces:
La mosaïque d’habitats diversifiés du parc national des Îles-de-Boucherville attire et abrite une multitude d’animaux sauvages et les îles, situées dans un important couloir de migration, offrent un refuge opportun aux oiseaux en région métropolitaine.
Les rencontres fauniques incontournables incluent le cerf de Virginie, facilement observable dû à sa surabondance au parc, le castor du Canada, la paruline jaune, l’oriole de Baltimore, le canard branchu, la grande aigrette et le renard roux, animal emblème du parc national des Îles-de-Boucherville.
Haut lieu de conservation en contexte périurbain, le parc national des Îles-de-Boucherville effectue des inventaires, suivis et aménagements afin d’assurer la pérennité de certaines espèces en péril.
Les parcs nationaux du Québec sont des territoires protégés de catégorie II dont les critères ont été établis par l’UICN, soit l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Le terme « parc national » est une appellation contrôlée qui définit des standards élevés en termes de protection des écosystèmes et d’accès aux visiteurs, soit pour des fins scientifiques ou de récréation.
Les enjeux prioritaires du Plan de Conservation du parc national des Îles-de-Boucherville pour 2017-2022 sont les suivants :
Pour plus de détails sur la protection du milieu naturel, consultez la section Conservation.
Année de création : 1984
Superficie : 8 km2
Périmètre : 15,8 km
Fréquentation annuelle : 295 000 jours-visites
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