Yamaska, un charme bien caché

En collaboration avec Julie Audet, photographe animalière.

C’était au tout début du mois d’octobre. La température était encore très variable et les couleurs d’automne commençaient tranquillement à parsemer les paysages aléatoirement. Mon objectif : explorer et découvrir un nouveau territoire où je n’étais encore jamais allée.

Situé dans les basses-terres appalachiennes, il est difficile d’imaginer que le parc national de la Yamaska offre une aussi grande diversité de biotopes différents, avant d’arriver sur place. Entouré de terres rurales, c’est pourtant dans une zone forestière bien mature que le parc accueille ses adeptes de plein air. Un peu partout sur le territoire, vous aurez même la chance d’observer des érables à sucre d’une stature plus qu’imposante qui dans certains cas, offrent des sites exceptionnels servant à abriter plusieurs espèces animales.

En chiffres, le parc national de la Yamaska couvre un territoire d’une superficie de 13 km2, ce qui n’est pas énorme vous allez me dire. C’est vrai, mais d’un point de vue différent, c’est aussi un périmètre de 22,5 km qu’il est possible de parcourir à pied, ou à vélo; ainsi que 4,64 km2 d’étendue d’eau navigable au choix parmi le kayak, le pédalo, le surf à pagaie et le rabaska. Bref, des heures de plaisir et de découvertes!

Parc national de la Yamaska Parc national de la Yamaska
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq

Le top 5 de mon expérience au parc

Les berges du réservoir Choinière au lever du soleil

Comme photographe animalière, j’ai l’habitude de me lever à l’aube pour me rendre sur les lieux des sites où je fais de l’observation faunique. C’est un moment unique dans la journée où la nature est plus active et où les rencontres sont plus propices de se produire. Le matin où j’ai bénéficié de cette opportunité, en plus d’avoir droit à une ambiance brumeuse comme je les aime, j’y ai fait plusieurs observations aviaires très intéressantes, dont : bernaches du Canada, martin-pêcheur, balbuzard pêcheur, pygargue à tête blanche, grands hérons, ainsi que diverses espèces de canards et de limicoles. Être en hébergement sur place (camping, chalet) rend cette activité encore plus accessible.

Randonnée dans les sentiers forestiers sous la pluie

Dans la période de temps où j’ai séjourné au parc, j’ai eu une journée complète de pluie. Déception? Non, puisque cela ne m’a pas empêché de sortir quand même. Bien habillé, ça peut être aussi très intéressant. J’étais d’ailleurs très surprise de voir la quantité de gens savoir en profiter également. Sous la pluie, le temps est plus sombre et la lumière moins bonne pour la photographie, par contre, le couvert forestier en sentier bloque une partie de la pluie, ce qui garde la randonnée agréable. Dans mon cas, c’est même durant cette période que j’ai fait les rencontres animalières les plus intéressantes, notamment avec les ratons laveurs.

Parc national de la Yamaska
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq
Parc national de la Yamaska
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq
Parc national de la Yamaska
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq
Parc national de la Yamaska
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq
Parc national de la Yamaska + 2 photos
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq
Parc national de la Yamaska
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq

Explorer en mode macro

Partir en mode macro, c’est prendre le temps d’observer les détails qui composent l’environnement. Et à l’automne, c’est une des périodes les plus intéressantes pour le faire, parce que la transition de saison amène avec elle une foule de petits détails. S’attarder à observer la nature à tous les niveaux m’a même permise de découvrir l’emblème du parc, la salamandre sombre. Je me considère chanceuse d’avoir eu ce privilège, car il s’agit d’une espèce jugée menacée. Un petit coup de cœur pour cet amphibien, à peine plus gros qu’un vers de terre!

Balade en vélo

La randonnée qui fait le tour du parc s’étale sur 19 km. Malgré le fait que le degré de difficulté du sentier soit jugé facile, la balade peut toutefois être un bon défi, puisqu’elle reste longue et soutenue, dépendant bien sûr du rythme que vous lui donnez. Cela reste une belle façon de découvrir le parc et sa périphérie, puisque cela vous permet de passer par divers écosystèmes.

Convivialité du parc

Les services sont tous localisés au même endroit, ce qui facilite la planification des activités. En plus d’avoir des aires publiques qui possèdent de grandes installations, elles sont parfaites pour accommoder un bon nombre de personnes. Et chose encore plus sympathique, des employés qui aiment leur parc et qui le partagent très bien!

Parc national de la Yamaska
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq
Parc national de la Yamaska
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq
Parc national de la Yamaska
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq
Parc national de la Yamaska
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq
Parc national de la Yamaska + 2 photos
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq
Parc national de la Yamaska
Parc national de la Yamaska Julie Audet | © Sépaq

Prendre le temps de découvrir un nouvel endroit est une belle façon de connecter directement avec la nature, un défi que j’affectionne particulièrement! En attendant mon prochain défi, je vous invite à lire davantage sur le parc national de la Yamaska.

Julie Audet

À propos de Julie Audet

C’est avec ses photos et ses mots que Julie aime partager son extraordinaire passion pour la nature et la faune sauvage. La perception unique de la nature qu’elle capte sous ses lentilles est à la fois très personnelle et empreinte d’une grande sensibilité. De la biologie à la photographie, son travail décèle des valeurs profondes, à l'origine d'un objectif bien actuel : la sensibilisation au respect de la nature.

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