Vélo et camping

En piste pour des escapades bonifiées

En vue de vos prochaines aventures en plein air, votre cœur balance entre une virée à vélo et un séjour en camping? Qui a dit qu’il fallait choisir? En effet, cyclistes et campeurs – débutants comme experts – peuvent facilement jumeler leurs deux activités favorites dans les parcs nationaux, les réserves fauniques et les établissements touristiques de la Sépaq. Préparez matériel de camping et montures, voici quelques suggestions pour des escapades bonifiées!

Parc national de la Pointe-Taillon Parc national de la Pointe-Taillon
Parc national de la Pointe-Taillon Mathieu Dupuis | © Sépaq

1. Enfiler les kilomètres au Lac-Saint-Jean

Débutant à intermédiaire (selon la distance)

La réputation de la véloroute des Bleuets – qui fait le tour du lac Saint-Jean sur un peu plus de 250 km – n’est plus à faire. C’est un accès privilégié à celle-ci que le parc national de la Pointe-Taillon vous donne. Que ce soit pour une aventure de cyclotourisme en autonomie avec une nuitée dans le parc ou pour une virée familiale où Pointe-Taillon servira de camp de base pour accéder à quelque 45 km de sentiers cyclables, dont 16 reliés à la véloroute , tous y trouveront leur compte. Après un réveil sous la tente aux abords du majestueux plan d’eau et un peu de baignade à la plage, vous aurez une foule d’options pour enfiler les kilomètres à vélo.

Parc national de la Pointe-Taillon
Parc national de la Pointe-Taillon Mathieu Dupuis | © Sépaq
Parc national de la Pointe-Taillon
Parc national de la Pointe-Taillon Mathieu Dupuis | © Sépaq

2. Rouler au milieu du Saint-Laurent

Débutant

Véritable oasis de nature à proximité du centre-ville de Montréal, le parc national des Îles-de-Boucherville vous propose de rouler au cœur du Saint-Laurent, rien de moins! Le réseau de 21 km de pistes cyclables vous permet en effet de profiter des plus beaux paysages des différentes îles du parc. Le terrain plat facilite les sorties familiales, tandis que le transport en commun et les navettes fluviales multiplient les options pour y débarquer… et pour s’inventer des séjours originaux. Le vélo est d’ailleurs le moyen parfait pour accéder au camping Grosbois, et ce, en 20 minutes. À destination, une fois la tente montée, on doit se pincer pour croire que la nature peut être à ce point dépaysante si près de l’action grouillante de la métropole.

Parc national des Îles-de-Boucherville
Parc national des Îles-de-Boucherville Beside | © Sépaq
Parc national des Îles-de-Boucherville
Parc national des Îles-de-Boucherville Mathieu Dupuis | © Sépaq

3. Une vallée pour rouler

Débutant à avancé (selon le type de sentier)

Il y a quelque chose de grisant à s’élancer à vélo sur le chemin qui longe la rivière Jacques-Cartier, au cœur du parc national du même nom, au nord de Québec. En famille, vous pouvez vous aventurer sur les différents sentiers faciles. Vous pouvez aussi combiner la randonnée pédestre à une approche à vélo. Les plus téméraires apprécieront la possibilité d’explorer sur deux roues des secteurs moins fréquentés de la vallée. Par exemple, des dizaines de kilomètres sur terrain vallonné attendent les adeptes de vélo de gravier à la sortie des trois campings principaux. Et c’est sans compter la trentaine de kilomètres de sentiers forestiers accessibles dans les environs. Transportez votre tente et vos repas en bikepacking et arrêtez-vous à un site de camping à l’écart pour un séjour inoubliable!

Parc national de la Jacques-Cartier
Parc national de la Jacques-Cartier Thomas Patry | © Sépaq
Parc national de la Jacques-Cartier
Parc national de la Jacques-Cartier Thomas Patry | © Sépaq

4. Explorer les Chic-Chocs autrement

Intermédiaire à avancé

Rando, dodo… et vélo? Pourquoi pas au parc national de la Gaspésie? À votre prochain séjour au cœur du massif des Chic-Chocs, ajoutez votre vélo à vos bottes de rando et à votre équipement de camping. Découvrez le parc de manière différente : ses chemins de gravier accessibles deviennent des parcours rêvés pour les adeptes de vélo de montagne ou de vélo de gravier. En faisant lever la poussière sous vos pneus à crampons, ressentez toute l’unicité du lieu. Le secteur ouest du parc est notamment propice au vélo : s’y trouve l’excitant sentier Le Noroît, fermé à la circulation automobile sur plusieurs kilomètres. Le vélo dans les Chic-Chocs, c’est un défi parfait pour (re)découvrir le parc de la Gaspésie et ses sommets de plus de 1000 mètres, un coup de pédale à la fois.

Parc national de la Gaspésie
Parc national de la Gaspésie Mathieu Dupuis | © Sépaq
Parc national de la Gaspésie
Parc national de la Gaspésie Mathieu Dupuis | © Sépaq

5. Royaume cycliste à découvrir

Débutant à avancé

Pour un séjour actif à vélo, le parc national du Mont-Orford, en Estrie, se distingue par son offre plus que variée. De la piste cyclable qui plaira aux familles aux récents sentiers étroits destinés aux adeptes de vélo de montagne, en passant par la route Verte , qui traverse le parc d’est en ouest, les options ne manquent pas! En fait, les cyclistes se trouvent avantagés autant pour accéder au parc national que pour y circuler. Les cyclotouristes s’y sentiront d’ailleurs bienvenus, quel que soit le type de camping envisagé au lac Stukely ou Fraser. Et pour les amateurs de vélo de montagne à la recherche de sorties bien remplies, une douzaine de sentiers s’enchaînent autour de l’étang aux Cerises. Après un repos bien mérité, on ne pensera qu’à quitter sa tente pour y retourner!

Parc national du Mont-Orford
Parc national du Mont-Orford Simon Drouin | © Sépaq
Parc national du Mont-Orford
Parc national du Mont-Orford Sébastien Larose | © Sépaq

6. Plaisir derrière le guidon à Plaisance

Débutant

Il n’y a pas à dire, le parc national de Plaisance, situé aux abords de la rivière des Outaouais, à l’est d’Ottawa, porte bien son nom quand il est question de vélo. Petit secret à découvrir sur deux roues, le parc propose une quarantaine de kilomètres de sentiers faciles. Traversez le paysage au fil de l’eau en toute tranquillité en sillonnant les tracés en poussière de pierre : ils mènent aux plus beaux points de vue. Un goûter dans les sacoches s’impose en prévision du pique-nique. Et tant qu’à y être, vous devriez rester camper!

Parc national de Plaisance
Parc national de Plaisance Steve Deschênes | © Sépaq
Parc national de Plaisance
Parc national de Plaisance Steve Deschênes | © Sépaq

Conseils en vrac

  • Tirez avantage de l’offre Bienvenue cyclistes! : en association avec Vélo Québec, la Sépaq propose des emplacements de camping exclusifs aux cyclotouristes. Des sites faciles d’accès et disponibles sans réservation… à vous d’en profiter!
  • Louez ou empruntez votre vélo : dans plusieurs parcs nationaux, réserves fauniques et établissements touristiques, il est possible de louer des vélos adaptés aux sentiers de l’endroit visité. Et pour les enfants de 17 ans et moins de passage avec leur famille, c’est gratuit!
  • Partez bien préparé : qu’importe le programme cycliste envisagé, assurez-vous de partir fin prêt avec des montures bien entretenues et tout le nécessaire pour faire les réparations et les réglages de base. Il en va de votre sécurité, mais aussi de votre plaisir, qu’il ne faudrait pas gâcher avec une crevaison en pleine randonnée!
  • Profitez de votre mobilité : capable de vous mener rapidement d’un endroit à l’autre tout en vous rapprochant de la nature, le vélo est le moyen de transport parfait pour explorer et apprécier le territoire et ses attraits. N’hésitez pas à faire des détours et à étirer vos balades à la découverte des splendeurs et des saveurs de la région visitée.

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