Travailler à la Sépaq
4 apprentissages précieux
La Sépaq n’est pas un employeur comme les autres. Il offre un milieu professionnel unique, d’une grande richesse. Si vous avez la chance d’y travailler un jour, quel que soit le poste que vous occuperez, vous y ferez mille et un apprentissages qui marqueront assurément l’adepte de plein air en vous. On vous présente ici les quatre préférés de notre équipe.
Parc national du Mont-Mégantic
1. L’importance de la mission des parcs nationaux
L’une des premières choses que l’on apprend en travaillant à la Sépaq, c’est que les parcs nationaux ne sont pas seulement des lieux d’une beauté inouïe. Ce sont avant tout des territoires protégés. Les écosystèmes ainsi préservés de l'exploitation forestière, minière et hydroélectrique peuvent se développer naturellement, et ce, pour le bénéfice des générations futures.
On apprend aussi qu’un parc national est accessible pour que le monde puisse découvrir les richesses qui y sont protégées. Des programmes de découverte et la pratique d'activités de faible impact, comme la randonnée, le canot et le camping, sont les moyens privilégiés pour découvrir ces endroits magnifiques.
Le concept de parc national n’est pas unique à la Sépaq. Il est présent partout sur la planète et le Québec n'est pas en reste, puisque le réseau de ses parcs nationaux répond aux standards internationaux définis par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
La Sépaq assure l’exploitation et la mise en valeur de 23 parcs nationaux et d’un parc marin, lesquels sont répartis aux quatre coins du sud du Québec, sur plus de 7000 km2 de territoire protégé.
En travaillant à la Sépaq, on comprend mieux pourquoi l’accès aux parcs nationaux n’est pas gratuit pour la population. Un accès quotidien pour visiter un parc national coûte 9,85 $ pour un adulte (et c’est gratuit pour les enfants de 17 ans et moins). Chaque dollar recueilli par la tarification d'accès permet de conserver ces territoires protégés exceptionnels et de développer des activités pour les découvrir. Ainsi, tous les gens qui visitent la Sépaq investissent dans l’avenir des parcs nationaux et dans la préservation de cet héritage collectif. Il en va de même pour bon nombre de parcs nationaux à travers le monde.
Intéressant!
C’est l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) qui établit les critères internationaux pour la désignation des aires protégées. Le réseau des parcs nationaux du Québec entre ainsi dans la catégorie II « Parc national », dont l'objectif de gestion est principalement de protéger les écosystèmes pour des fins récréatives.
L'UICN définit un parc national comme une zone naturelle désignée pour :
- protéger l'intégrité écologique dans un ou plusieurs écosystèmes pour le bien des générations actuelles et futures;
- exclure toute exploitation ou occupation incompatible avec les objectifs de la désignation;
- offrir des possibilités de visites, à des fins scientifiques, éducatives, spirituelles, récréatives ou touristiques, tout en respectant le milieu naturel et la culture des communautés locales.
2. La fascinante histoire des réserves fauniques
L’histoire des réserves fauniques est méconnue du grand public et pourtant elle est fascinante. En travaillant à la Sépaq, on apprend qu’il fut un temps où la population québécoise ne pouvait pas profiter des territoires de chasse et de pêche comme c’est le cas aujourd’hui.
Au début des années 1960, l’accès aux forêts sur les terres de l’État au Québec était limité en raison de la présence de nombreux clubs privés de chasse et de pêche. À cette époque, on comptait 2200 clubs sur plus de 78 000 km2 de territoire public. Ces clubs privés appartenaient généralement à des personnes non résidentes du Québec, alors que les Québécois et Québécoises n’y avaient accès que s’ils ou elles y travaillaient comme gardiens, employés de soutien ou guides.
Entre 1960 et 1970, les pressions populaires pour rendre la faune accessible au public sont devenues de plus en plus importantes. Le gouvernement a donc entamé le processus de création de « réserves de chasse et de pêche ». Pour ce faire, il entreprend une première phase importante de démantèlement des clubs privés. Unique au monde, un réseau gouvernemental de réserves de chasse et de pêche, celui des réserves fauniques, voit le jour dans les années suivantes.
Le réseau des réserves fauniques a été créé pour préserver et mettre en valeur la faune dans diverses régions de la province. L’équité d’accès au territoire et à la faune est au centre de la raison d’être des réserves fauniques. On voulait que la population puisse s’y rendre et que les générations futures puissent, à leur tour, être en contact avec les ressources fauniques qui s’y trouvent.
Il y a 13 réserves fauniques gérées par la Sépaq au Québec et elles sont réparties sur une immense superficie de près de 41 000 km2. Aujourd’hui, leur clientèle est québécoise à 95 %. Le concept de développement durable et de l’aménagement intégré y ont toujours existé. L’accès à la chasse et à la pêche y est contingenté et on y fait une exploitation durable de la ressource faunique.
Tirages au sort 101 pour la chasse
Les tirages au sort gérés par la Sépaq permettent l’attribution des séjours de chasse au gros gibier, comme l’orignal et le chevreuil, dans les réserves fauniques et à Sépaq Anticosti. Réservés exclusivement aux personnes résidant au Québec, les tirages au sort ont pour but d’assurer l’équité d’accès aux meilleurs territoires de chasse de la province. Le principe est simple : les gens qui le souhaitent s’y inscrivent pendant la période d’inscription, et l’attribution des séjours de chasse se fait sous forme de « tirages au sort ». Oui, comme une loterie!
Les séjours de chasse ainsi attribués permettent aux personnes gagnantes de chasser l’animal désigné sur leur permis, dans les secteurs qui leur sont réservés.
3. L’immense travail d’équipe derrière nos expériences de nature
La Sépaq est le plus grand réseau de nature et de plein air au Québec. Dans ses 46 établissements répartis aux quatre coins de la province, elle offre une panoplie d’activités pouvant répondre aux attentes d’une clientèle diversifiée.
Quelques chiffres impressionnants :
- Il y a plus de 7000 emplacements de camping à la Sépaq;
- Près de 700 unités de prêt-à-camper sont disponibles;
- Un peu moins de 800 chalets sont répartis sur l’ensemble du territoire;
- Des dizaines d’activités variées sont offertes à la journée : de la randonnée, de la chasse et de la pêche, du vélo, de la descente de rivière en kayak ou en canot, de la via ferrata, pour ne nommer que les plus populaires.
Derrière les expériences de plein air qu’offre la Sépaq, il y a le travail immense d’une équipe d’environ 3400 personnes. La construction des chalets, l’aménagement et l’entretien des sentiers de randonnée, des emplacements de camping ou encore des chemins forestiers dans les réserves fauniques présentent toutes sortes de grands défis. Les conditions météo parfois extrêmes, ainsi que le transport des travailleurs et travailleuses et des matériaux dans des lieux reculés et difficiles d’accès n’en sont que quelques exemples.
Grâce au dévouement et à l’implication du personnel de la Sépaq, chaque année, des milliers d’adeptes de plein air profitent de beaux moments de connexion en nature. En travaillant à la Sépaq, on a davantage conscience de l’ampleur du travail qui a lieu en arrière-scène.
4. Respect de la nature : chaque petit geste compte
Un emploi à la Sépaq vous amènera à réaliser que le Québec est un véritable paradis de nature et que les Québécois et Québécoises raffolent d’activités de plein air en été comme en hiver. Prendre conscience de la popularité du plein air, c’est aussi comprendre que chacun et chacune d’entre nous a un rôle à jouer dans le respect de la nature et que les petits gestes font vraiment une différence.
En forêt, quand une personne sort du sentier de randonnée, par exemple, qu’elle cueille des petits fruits ou qu’elle laisse une pelure de banane sur une table de pique-nique, ce n’est pas catastrophique. Mais lorsque des centaines de personnes le font, l’une après l’autre, année après année, la répétition constante de ces petits gestes anodins engendre des conséquences importantes pour les écosystèmes.
Travailler à la Sépaq vous apprendra que le respect de la nature est une responsabilité que l’ensemble des adeptes de plein air partage et qui se joue dans chacun de nos comportements. Les forêts du Québec et de partout sur notre planète sont des lieux d’une grande beauté et les explorer nous procure une foule de bienfaits. Nous avons de la chance d’avoir accès à toute cette richesse, d’où la nécessité d’en prendre soin.
Ensemble, faisons une différence
Pour vous assurer que vous adoptez les bons comportements lors de vos activités en plein air, consultez Notre petit guide pour prendre soin de la nature ou révisez les sept principes Sans trace. Ces précieuses lectures vous rappelleront entre autres qu’il est important de rester dans les sentiers, de ramasser tous ses déchets et qu’il ne faut jamais nourrir les animaux.
Travailler à la Sépaq? Pourquoi pas!
La Sépaq, c’est un univers professionnel unique. Il y a de nombreuses raisons d’y travailler, comme profiter tous les jours des bienfaits de la nature, ou encore côtoyer des collègues et des visiteurs passionnés. Avec 200 types d’emplois, peu importe votre bagage ou vos aspirations professionnelles, il y a certainement un poste pour vous. À l’approche de notre grande période d’embauche, découvrez les emplois disponibles, les témoignages de nos employés ainsi que quelques avantages de vous joindre à notre équipe.