Itinéraires de voyage d’exception pour pêcheurs nomades

Quoi de mieux qu’une journée de pêche? Plusieurs journées de pêche! Et lorsqu’une aventure sur la route s’ajoute à l’équation, c’est gagnant. En famille ou entre amis, préparez les gréements de pêche et sautez derrière le volant pour faire le plein de paysages et de plein air. Prêt à taquiner le poisson? Suivez le guide!

Réserve faunique de Rimouski Réserve faunique de Rimouski
Réserve faunique de Rimouski Charles Boutin | © Sépaq

Itinéraire no 1

Taquiner la truite dans l’Est

 

Premier arrêt : réserve faunique des Chic-Chocs

Après quelques heures de route à découvrir le paysage qui ponctue la rive sud du fleuve Saint-Laurent à partir de Québec, vous entrez dans les terres pour atteindre la réserve faunique des Chic-Chocs. L’excitation grimpe à la vue des spectaculaires sommets défilant dans le pare-brise.

Vous traversez le parc national de la Gaspésie et arrivez dans la réserve faunique. C’est aux chalets du secteur du lac Sainte-Anne, à l’écart de la route, que l’aventure prend son envol. Sur place, quatre chalets qui peuvent loger de quatre à huit personnes servent de parfaits camps de base pour profiter de l’environnement unique des alentours. Un gardien ou une gardienne de territoire accueille les visiteurs en tout temps.

Sur le majestueux lac Sainte-Anne, les adeptes de pêche peuvent tester leurs réflexes en défiant la truite mouchetée (omble de fontaine) et le touladi (truite grise). Tout autour, les sommets des Chic-Chocs dominent le paysage. Justement, à quelques minutes des chalets, de nombreux sentiers intermédiaires et difficiles donnent accès aux cimes des réputés monts Hog’s Back, Blanche-Lamontagne, Lyall, Vallières-de-Saint-Réal et Champs-de-Mars.

Deuxième arrêt : réserve faunique de Port-Daniel

Au moment de reprendre le volant, vous allez en direction sud vers la baie des Chaleurs, puis vous suivez la rive de celle-ci vers l’est jusqu’à Port-Daniel. Avant d’arriver, si le cœur vous en dit, vous avez la possibilité de pêcher le bar rayé dans les eaux du golfe du Saint-Laurent. Renseignez-vous sur place.

Une fois dans la réserve faunique, roulez jusqu’au secteur du lac Laroche pour découvrir deux chalets en bois rond, des hébergements spacieux au charme rustique. Douche, eau chaude, barbecue, foyer… pratiquement tout le confort de la maison en pleine nature. L’accès exclusif au lac pour les gens qui y séjournent vous garantit une tranquillité exemplaire.

La pêche peut se faire directement de la cour avant du chalet, à partir du quai. Sinon, une embarcation est fournie pour explorer le plan d’eau. La truite mouchetée est abondante et n’attend que vous pour mordre à la ligne. Tenez-le-vous pour dit!

Troisième arrêt : réserve faunique de Rimouski

Comme toute bonne chose a une fin, il faut bien amorcer le retour à la maison à un moment donné. Cependant, les vacances ne sont pas finies pour autant! Sur la route vers Québec, un arrêt à la réserve faunique de Rimouski est une excellente façon de prolonger le plaisir.

Récents et confortables, les chalets aux abords du lac Rimouski servent de refuge tout indiqué pour allonger cet itinéraire un peu. On y vient pour la détente et pour la pêche à la truite mouchetée et au touladi. Mais il y a plus. Petits et grands peuvent en effet profiter de la location de vélos, de kayaks et d’autres embarcations.

Bien assis au bord du feu de camp, sous les étoiles, vous souhaiterez que le moment s’étire. Avant même de prendre la route le lendemain, vous aurez de nouveaux itinéraires en chantier pour vos prochaines aventures. L’inspiration des vacances à son meilleur!

Réserve faunique de Port-Daniel
Réserve faunique de Port-Daniel Stuart Davis | © Sépaq
Réserve faunique de Rimouski
Réserve faunique de Rimouski Charles Boutin | © Sépaq

Itinéraire no 2

Belle virée entre la Mauricie et l’Outaouais

 

Premier arrêt : réserve faunique Mastigouche

Pour cette escapade en boucle à partir de Laval, allez d’abord en direction nord-est vers la région de la Mauricie, où les premières prises se feront dans la réserve faunique Mastigouche. Bien que proche des centres urbains, cet espace de grande nature demeure néanmoins paisible. Parfait pour la villégiature!

Dans cette région, les lacs abondent et les possibilités pour la pêche sont innombrables, tout pour choyer les vacanciers et vacancières. Du lot, le secteur Lac-au-Violon est propice à la détente, avec sa série de chalets équipés situés au bord de l’eau. Un arrêt s’impose pour y profiter de moments d’exception avant, pendant et après la pêche.

La truite mouchetée est ici à l’honneur. Et de la mi-juillet au mois d’août, la grosse truite est d’attaque. Entre deux parties de pêche, les sorties sur l’eau peuvent se poursuivre avec les canots, les kayaks et les chaloupes à la disposition des villégiateurs et villégiatrices. Quant aux adeptes de randonnée, ils peuvent explorer la réserve faunique en parcourant ses plus beaux sentiers. La meilleure façon de se dégourdir les jambes avant de reprendre la route.

Deuxième arrêt : réserve faunique Rouge-Matawin

Pour la prochaine destination, la route se poursuit à travers les forêts de Lanaudière et des Laurentides, où se trouve la réserve faunique Rouge‑Matawin.

Après l’enregistrement à l’accueil Saint-Michel, un chemin de gravier vous mène à la pointe sud du grand lac Legendre, où trois chalets intimes sont blottis. Tout autour, divers plans d’eau sont accessibles, la majorité en voiture.

Accolée au parc national du Mont-Tremblant, cette région dévoile une belle variété de points de vue et d’expériences de pêche. D’abord, la truite mouchetée se cache dans la fougueuse rivière Rouge et ses affluents. Puis, à l’est, la mystérieuse Matawin et ses tributaires sont le repaire de grands brochets. Et sinon, perchaudes et touladis pourraient finir au bout de votre ligne. Qu’espérer de plus?

Troisième arrêt : réserve faunique de Papineau-Labelle

La route des vacances se poursuit de plus belle vers l’Outaouais. Mais saurez-vous résister à un arrêt au parc national du Mont-Tremblant au moment de traverser les Laurentides? Le temps d’une pause randonnée, vous feriez bien d’y aller.

Après encore un peu de route, la journée se termine à la réserve faunique de Papineau-Labelle, là où le spacieux chalet Dusseault du secteur Lac-Marie-Lefranc vous permet de vous poser. Au bout du quai, à quelques pas du chalet, la splendeur et la tranquillité de l’endroit vous charmeront.

On vous l’accorde, l’envie est grande de faire une saucette ou de lancer une ligne à l’eau directement en face du chalet. Ce secteur du lac est d’ailleurs un très bon choix pour pêcher le touladi. La truite mouchetée n’est jamais bien loin non plus.

Au moment de retourner à la maison, conservez un peu de temps pour profiter des chemins qui sillonnent la réserve faunique. Restez à l’affût de la riche faune qui s’y cache : orignaux, cerfs de Virginie, castors et autres animaux pourraient venir vous saluer.

Réserve faunique Mastigouche
Réserve faunique Mastigouche Paul Dussault | © Sépaq
Réserve faunique Mastigouche
Réserve faunique Mastigouche Paul Dussault | © Sépaq

Itinéraire no 3

Au paradis sauvage des grands dorés

  • Lieu de départ : Laval
  • Distance approximative totale : 900 km
  • Type d’hébergement proposé : camping (avec ou sans véhicule récréatif)
  • Trajet proposé sur Google Maps

 

Premier arrêt : secteur Baie-des-Sables, réserve faunique La Vérendrye

Suffit de rouler un petit moment en direction nord sur la 117, vers l’Abitibi-Témiscamingue, pour mesurer l’ampleur des grands espaces de notre territoire. Sitôt les limites de la réserve faunique La Vérendrye franchies, la nature et les plans d’eau défilent de chaque côté de la route.

Sur le bord du Grand lac Victoria, le camping du secteur Baie-des-Sables est l’arrêt parfait pour savourer le meilleur de la vie au grand air. Le site, qui a subi une cure de jouvence récemment, propose une quarantaine d’emplacements de grande qualité.

En tente, en tente-roulotte ou en véhicule récréatif (jusqu’à 40 pieds), faites de l’endroit un nid de rêve loin de la maison. Et pour une expérience originale, la toute nouvelle offre du prêt-à-camper Étoile est également offerte.

La pêche à la journée met ici le doré et le brochet à l’honneur. Et pas d’inquiétude côté tranquillité, alors que ce n’est pas l’espace qui manque sur l’imposant plan d’eau. Pour que vous en profitiez, chaloupes de 16 pieds, moteurs 20 forces planches à pagaie et kayaks sont offerts en location, si vous n’avez pas vos propres jouets nautiques.

Et une fois vos prises capturées, les dîners sur la berge n’auront jamais goûté aussi bon que sur les rives sablonneuses du bien nommé secteur Baie-des-Sables. Seul inconvénient : être si bien en vacances, loin de la civilisation, ça coupe l’envie de repartir!

Deuxième arrêt : secteur Lac-Rapide, réserve faunique La Vérendrye

Question de finir cette escapade en beauté, le secteur Lac-Rapide est un incontournable. Outre son camping, il donne accès à l’immense réservoir Cabonga, un bassin qui vaut le détour.

Pour les pêcheurs et pêcheuses qui voient grand, c’est l’endroit où aller. À la recherche des plus grosses prises, notamment pour le doré et le brochet, vous pouvez explorer sans fin tellement le plan d’eau est vaste et ses ramifications nombreuses.

Là encore, si vous n’avez pas le nécessaire, il est possible de louer des embarcations pour s’aventurer sur l’eau. Mais n’oubliez pas la carte, la boussole et le GPS si vous désirez explorer. Bon à savoir : il est possible de télécharger la carte du secteur d'avance pour y avoir accès sans réseau via l'application Avenza Maps.

Sur la terre ferme, les nuits sous la tente sont faciles à organiser. Pour un peu plus de confort, cependant, le prêt-à-camper traditionnel est une option intéressante.

Et si vous pouvez étirer vos vacances, sachez que La Vérendrye est une destination inégalée dans la province pour les expéditions en canot-camping. Différents circuits sont disponibles pour tous les niveaux et toutes les durées. Il ne reste plus qu’à vous lancer!

Réserve faunique La Vérendrye
Réserve faunique La Vérendrye Émile David | © Sépaq
Réserve faunique La Vérendrye
Réserve faunique La Vérendrye Dominic Boudreault | © Sépaq

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