8 films qui donnent envie d'aller dehors

(et un qui fait le contraire)

En collaboration avec Mathieu Charlebois.

Il ne suffit pas qu'il se déroule dans la forêt pour qu'on puisse dire qu'un film va nous faire aimer la nature. À preuve, je ne connais personne qui s'est dit « je passerais bien le mois d'août au chalet » après avoir regardé Friday the 13th, qui se passe pourtant dans un camp d'été.

Le film qui fait aimer la nature doit plutôt nous faire reconnecter avec notre enfant intérieur, facilement impressionnable et toujours prêt à chercher l'aventure. Comme ceux-ci.

Nancy Guignard | © Sépaq

Mon voisin Totoro (1988)

Fraîchement arrivées dans leur nouvelle maison à la campagne alors que leur mère est à l'hôpital, deux jeunes filles découvrent les « totoros », des esprits de la forêt.

De grosses créatures douillettes, des arbres géants, des enfants qui courent en riant, un inexplicable chat-autobus : comme toutes les créations du génial Hayao Miyazaki, Mon voisin Totoro est tellement beau et charmant qu'on est presque déçu quand on sort dans la vraie nature. Ce n'est jamais aussi beau que dans son film.

La grenouille et la baleine (1988)

J'ai revu La grenouille et la baleine dernièrement, mais j'aurais de la difficulté à vous parler de l'intrigue parce que j'ai passé les 90 minutes à rêver que j'étais moi aussi en Gaspésie, les pieds dans l'eau. La frimousse espiègle de Fanny Lauzier et les vêtements délicieusement passés de mode ne font qu'ajouter au plaisir. (Allo, pull autour du cou! Bonjour, chemises aux motifs douteux!)

Moonrise Kingdom (2012)

Sam et Suzy, douze ans, sont en amour. Alors qu'ils fuguent pour vivre leur passion et danser en bobettes sur la plage, leur disparition sème l'émoi sur la petite île où ils habitent.

Moonrise Kingdom est un film de Wes Anderson, alors c'est drôle, la musique est bonne, le rythme est endiablé et tout est symétrique tout le temps.

Le regarder vous donnera envie de ressortir votre habit de scout pour allumer un feu de camp en faisant un nœud avec deux roches. Ou était-ce en frottant deux nœuds ensemble? Ça commence à faire longtemps, les scouts, mais il me semble qu'il y avait un nœud d'impliqué…

Nancy Guignard | © Sépaq
Nancy Guignard | © Sépaq
Nancy Guignard | © Sépaq
Nancy Guignard | © Sépaq

La mélodie du bonheur (1965)

Au-delà de ses chansons mémorables, ce qui reste après avoir écouté La mélodie du bonheur, ce sont les images des magnifiques alpes autrichiennes. On aimerait tellement y être que ça ne nous dérangerait même pas d'être habillés avec de vieux rideaux. Dès le début du film, alors que Julie Andrews tournoie au sommet d'une montagne, on se retient de crier « Attendez-moi, les Von Trapp, j'arrive! ».

La guerre des tuques (1984)

Y a-t-il, dans toute l'histoire du cinéma, un film qui donne plus envie de jouer dehors que La guerre des tuques? Sitôt qu'apparaît le générique, on a le goût d'enfiler nos combines pour se rouler dans la neige, ne serait que pour oublier la mort de Cléo. (Cléoooo!)

Tanné du froid, vous rêvez plutôt de grimper dans les arbres? Bonne nouvelle : il existe une suite spirituelle à saveur estivale à La guerre des tuques, qui ne s'appelle pas La bataille des calottes (quelle occasion manquée), mais bien...

La forteresse suspendue (2001)

Alors que deux groupes de campeurs se battent pour le contrôle d'une cabane dans les arbres (mais quelle cabane!), ceux qui regardent le film peuvent jouer à trouver le jeune Xavier Dolan dans un de ses premiers rôles. 

Nancy Guignard | © Sépaq
Nancy Guignard | © Sépaq
Nancy Guignard | © Sépaq
Nancy Guignard | © Sépaq

Le Retour du Jedi (1983)

Pourquoi placer un film de science-fiction qui se déroule dans une galaxie lointaine dans une liste de films qui vont nous donner envie d'être dans la nature? Parce qu'une bonne partie du Retour du Jedi se déroule dans la forêt!

Si on tournait le film aujourd'hui, tout serait filmé devant des écrans verts et l'ordinateur se chargerait du reste. Mais en 1983, c'est dans une vraie forêt avec de vrais arbres et de vraies feuilles qu'on a tourné.

Il paraît que même les Ewoks sont vrais. J'ai lu ça sur Internet.

Free Solo (2018)

Il y a ceux qui ont un petit vertige quand ils se juchent sur une chaise pour aller chercher le plat en Pyrex en haut de l'armoire, et il y a Alex Honnold, sujet du documentaire Free Solo. Le film, gagnant de l'Oscar du meilleur documentaire, suit cet homme qui grimpe de hauts sommets seul et sans corde pour le retenir s'il tombe.

Si je me fie à ce que j'ai vu à travers entre les craques de doigts de la main que j'avais devant les yeux presque tout le long parce que c'est stressant, c'est un excellent film.

The Revenant (2015)

Dans les fantastiques décors sauvages de l'Alberta, de la Colombie-Britannique et du Montana, le beau Leonardo Di Caprio se fait tirer dessus, il passe proche de se noyer et il se fait sauvagement attaquer par un ours. Le film de cette liste qu'on écoute en dernier, pour se convaincre que c'est peut-être mieux de rester en dedans, finalement.

Mathieu Charlebois

À propos de Mathieu Charlebois

Ancien musicien viré journaliste, viré chroniqueur politique, viré auteur d'humour, Mathieu Charlebois écrit régulièrement pour les magazines Curium et L'actualité, en plus de réaliser des balados (dont Comment être drôle, avec Julien Corriveau) et de posters des photos de nourriture sur Instagram.

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