Recherche scientifique

Les grandes orientations de recherche au parc national de la Yamaska

Bien connaître les parcs pour mieux les conserver est le fondement qui justifie tous les efforts investis en inventaires, en suivis et en recherches scientifiques. Au parc national de la Yamaska, parmi les différents projets d'étude sur la faune et la flore, un des principaux objectifs consiste à « transformer » le réservoir Choinière en un laboratoire naturel pour mieux comprendre la dynamique des algues bleu-vert, aussi appelées cyanobactéries.

Les algues bleu-vert sont présentes dans tous les plans d'eau, même les plus sains. Depuis quelques années, le réservoir Choinière connaît des proliférations épisodiques d'algues bleu-vert. Les nutriments, qui résultent des activités humaines dans le bassin versant sont la cause de ces phénomènes intermittents. Le parc ne peut pas agir directement sur ces sources de pollution. Cependant, il entend contribuer au développement des connaissances et à l'identification de solutions possibles en encourageant la recherche et les avancées scientifiques en ce domaine et en poursuivant son initiative de protection des milieux naturels avec les propriétaires fonciers de la zone périphérique.

En savoir plus sur la recherche scientifique dans le réseau des parcs nationaux du Québec

Saviez-vous que...

Diagnose de la population de perchaudes

Une étude sur l’état de la population de perchaudes au sein du réservoir Choinière a été entreprise à l’hiver 2013. La récolte hivernale – jusqu’à 45 000 prises pour la seule période de la pêche blanche – et la taille petite des perchaudes soulevaient des inquiétudes. L’objectif était donc d’obtenir un portrait du niveau d’exploitation de la perchaude afin d’évaluer si la population de cette espèce était en mesure de supporter la pression de pêche. La pratique de la pêche blanche au parc est encadrée par le Règlement sur la pêche sportive au Québec qui établit la limite quotidienne à 50 perchaudes.

L’étude indique que des facteurs autres que l’exploitation seraient en cause pour influer sur la population de perchaudes. Les facteurs reliés à la prédation et à la compétition entre les espèces de poissons, la quantité et la qualité de nourriture, la disponibilité des plantes aquatiques refuges, les maladies, sont des pressions qui agissent sur la population de perchaudes. D’autres facteurs, comme la température de l’eau, sa teneur en oxygène dissous et sa turbidité, davantage reliés à la qualité de l’habitat, interviendraient aussi sur le développement des poissons.

Le constat qui se dégage est que la population de perchaudes du réservoir Choinière peut supporter l’exploitation dans le contexte du recrutement actuel. Cependant, la cueillette de données relative au succès et à la qualité de la pêche sportive hivernale, de même que les mesures individuelles de poids et longueur sur une quantité de perchaudes comptent parmi les recommandations mises de l’avant pour assurer la pérennité de la ressource. Les pêcheurs seront associés à la démarche.

Perchaude


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