Recherche scientifique

Les grandes orientations de recherche au parc national du Mont-Orford

Bien connaître les parcs pour mieux les conserver est le fondement qui justifie tous les efforts investis en inventaires, en suivis et en recherches scientifiques. Au parc national du Mont-Orford, plusieurs initiatives ont été mises de l'avant pour limiter les impacts environnementaux que peuvent engendrer les activités sur le milieu naturel. Ainsi, les sentiers des Crêtes, du Mont-Chauve, du Ruisseau-David, du Ruisseau-des-Chênes, du Pic-des-Corbeaux et du Pékan ont été complètement repensés et aménagés afin de supporter l'accroissement des randonneurs de façon durable.

Outre le suivi des infrastructures, des suivis fauniques et floristiques sont aussi réalisés afin de connaître l'état des populations et l'impact des activités de récréation sur celles-ci. Les suivis de la nidification du faucon pèlerin (Falco peregrinus anatum) au pic aux Corbeaux, du grand héron (Ardea herodias) à l'étang de la Cuvette et du plongeon huard (Gavia immer) à l'étang aux Cerises sont quelques-uns des projets menés annuellement.

En savoir plus sur la recherche scientifique dans le réseau des parcs nationaux du Québec

Saviez-vous que...

Les chauves-souris du parc national du Mont-Orford, 18 ans plus tard...

En 1998, un inventaire de chauves-souris a été réalisé sur le territoire du parc national du Mont-Orford. Celui-ci nous avait révélé que sur les huit espèces de chauves-souris présentes au Québec, sept d’entre elles fréquentaient le parc. Quelle richesse! Depuis lors, un évènement marquant a bousculé la vie paisible de ces petits mammifères volants. L’arrivée inopportune en Amérique du Nord (2006) d’un champignon microscopique étranger à l’origine du syndrome du museau blanc. Celui-ci est surtout reconnu pour avoir un effet néfaste sur les populations de chauves-souris hibernantes. Étant donné la baisse drastique de certaines populations de chauves-souris en Estrie, notamment la pipistrelle de l’Est, nous étions très intéressés de connaître l’impact de ce déclin important sur les populations de notre territoire protégé.

Chauve-souris cendrée
Chauve-souris cendrée
Crédit photo : Merlin Tuttle's Bat Conservation

À l'écoute des chauves-souris!

Au cours de l’été 2016, une firme spécialisée a été mandatée pour réaliser un inventaire acoustique des chauves-souris du parc. Tout comme pour les oiseaux et les grenouilles, il est possible d’identifier presque toutes les chauves-souris à l’espèce par le son qu’elles émettent. Pour ce faire, il faut les enregistrer à l’aide d’appareils spécialisés dans la détection d’ultrasons et les identifier par la suite en laboratoire. Les inventaires acoustiques ont permis de recenser avec certitude six espèces de chauves-souris.

  • La petite chauve-souris brune
  • La grande chauve-souris brune
  • La chauve-souris argentée
  • La chauve-souris cendrée
  • La chauve-souris rousse
  • La pipistrelle de l’Est

Lors de la réception des résultats, nous avons poussé un soupir de soulagement. Les chauves-souris sont toujours présentes sur le territoire! Toutefois, l’étude a révélé qu’elles ne sont plus aussi abondantes qu’en 1998. Seule la chauve-souris nordique n’a pas été répertoriée. Cependant, comme c’est une espèce très difficile à identifier, il se pourrait qu’elle soit toujours présente.

Pour en connaître davantage sur ces fascinants mammifères volants, participez à la nouvelle activité de soirée SOS Chauves-souris!


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