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Recherche scientifique
Les grandes orientations de recherche au parc national du Mont-Mégantic
Bien connaître les parcs pour mieux les conserver est le fondement qui justifie tous les efforts investis en inventaires, en suivis et en recherches scientifiques.
Au parc national du Mont-Mégantic, les prochaines années verront plusieurs projets d'inventaires et de recherche sur la flore en lien notamment avec les nouveaux développements prévus dans le secteur du Ruisseau-de-la-Montagne.
En effet, nous disposons de connaissances variées sur cette portion de territoire, mais des études plus approfondies sont nécessaires en prévision des travaux envisagés. Par exemple, afin de s'assurer que l'aménagement des nouveaux sentiers ne perturbe pas des espèces floristiques particulières, une vérification détaillée des itinéraires par un botaniste est prévue.
Dans le même ordre d'idées, des recherches sur le terrain seront menées afin de voir si nos connaissances sur la localisation des populations de plantes d'affinité arctiques-alpines sont complètes, ou si le parc nous réserve encore d'autres surprises dans les zones en altitude.
En savoir plus sur la recherche scientifique dans le réseau des parcs nationaux du Québec
La recherche scientifique en astronomie
La recherche astronomique faite à l'Observatoire du Mont-Mégantic relève du Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ). Pour plus d'information, CRAQ.
Saviez-vous que...
Le paradis de la neige existe...
La caractéristique climatologique qui distingue le plus le mont Mégantic est la quantité de neige qu'il reçoit. Les facteurs combinés de l'altitude (température froide) et de l'effet orographique (plus de précipitations) expliquent l'importance des chutes de neige. La zone autour du parc reçoit 30% de plus de neige que le reste du plateau appalachien. Cette différence s'accentue à la base du mont Mégantic (590 mètres) qui reçoit le double de la neige qui est reçu dans la région.
Depuis l'hiver 2003-2004, des stations de mesure d'épaisseur de neige au sol ont été installées à différents endroits sur le territoire du parc afin d'étudier la variation du couvert nival selon l'altitude.
À 1000 mètres d'altitude, les quantités de neige au sol sont d'environ 40% supérieure à celle de la base de la montagne. Avec ces données, on peut faire une estimation assez libérale qu'il tombe sur les sommets plus de 7 mètres de neige annuellement!
Ailleurs dans le Québec méridional, seules les régions de Charlevoix, des monts Vallin, de la Gaspésie et quelques sites au Bas-Saint-Laurent reçoivent des quantités de neige similaires. Le site du mont Mégantic est par contre le seul situé au sud de la région de Québec.