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Bien connaître les parcs pour mieux les conserver est le fondement qui justifie tous les efforts investis en inventaires, en suivis et en recherches scientifiques. Au parc national des Grands-Jardins, le Centre d'études nordiques de l'Université Laval étudie, depuis plus d'une quinzaine d'années, l'origine et la dynamique de la pessière à lichen, les impacts des perturbations naturelles sur celle-ci ainsi que les phénomènes de cuvette de gel.
À la suite des feux de 1991 et de 1999, plusieurs chercheurs ont étudié la recolonisation végétale et l'utilisation par plusieurs espèces animales, comme le pic à dos noir et le longicorne noir, de sites récemment brûlés.
Depuis l'été 2000, le Service canadien de la faune a établi un suivi visant à détecter l'effet de l'acidification des lacs du parc sur le succès de reproduction des plongeons huards.
Plus récemment, le groupe de recherche en écologie des tourbières commençait une étude visant à déterminer les conditions de recolonisation des milieux nordiques perturbés.
En savoir plus sur la recherche scientifique dans le réseau des parcs nationaux du Québec
Quoi de plus tentant qu’un arbre mort pour alimenter son feu de camp. Pourtant, en agissant ainsi vous privez des centaines d’espèces d’une importante source de nourriture et d’abris. Merci de respecter le règlement, car pour la vie en forêt, un arbre mort vaut son pesant d’or.
Les arbres morts sont aussi utiles que les arbres vivants. Mais qui est le locataire ici ? Crédit photo : Adine Séguin
Dans une forêt récemment brûlée, le pic à dos noir creuse dans un arbre encore debout une cavité profonde pour élever sa famille. Des recherches effectuées au parc ont démontré que, même 10 ans après le feu, des merles bleu de l’Est, des chauves-souris et des écureuils roux utilisent toujours ce réseau de cavité abandonné par les pics.
Une fois couchés au sol, les arbres morts sont hôtes de nombreux insectes et champignons qui servent de nourriture aux amphibiens, aux petits rongeurs et même aux ours noirs.
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