Protection du caribou montagnard : accès restreint à certains secteurs Détails

Skier les sommets de la Gaspésie

Voici tout ce qu'il faut savoir pour une sortie de ski réussie sur le massif des Chic-Chocs. En savoir plus

Recherche scientifique

Les grandes orientations de recherche au parc national de la Gaspésie

Bien connaître les parcs pour mieux les conserver est le fondement qui justifie tous les efforts investis en inventaires, en suivis et en recherches scientifiques. Au parc national de la Gaspésie, plusieurs recherches ont cours tous les ans dans de nombreuses disciplines.

Une combinaison de facteurs écologiques et humains interagit sur la survie du caribou de la Gaspésie. Les connaissances actuelles supposent que la pérennité de cette population unique repose sur la qualité de l'habitat hors parc. Des travaux de recherche tentent actuellement d'identifier les meilleures façons d'aménager l'habitat du caribou et d'atténuer les impacts socio-économiques.

Le réchauffement climatique et les espèces exotiques envahissantes sont maintenant des thèmes couramment abordés. L'algue envahissante Didymo ( Didymospenia geminata) a été retrouvée dans la rivière Sainte-Anne. Cette importante rivière à saumon de la Gaspésie qui traverse et draine une grande superficie du parc national de la Gaspésie est sous surveillance. 

En savoir plus sur la recherche scientifique dans le réseau des parcs nationaux du Québec

Saviez-vous que...

Toundra alpine

Le parc national de la Gaspésie représente une des plus grandes étendues de toundra alpine de tout l’Est de l’Amérique du Nord. Localisé au sud du Fleuve Saint-Laurent, ce territoire représente donc un attrait majeur pour les scientifiques. La proximité de ce territoire facilite grandement l’étude de la dynamique de la ligne des arbres dans le contexte des changements climatiques.

Le parc collabore donc depuis maintenant quelques années avec différentes universités afin de bonifier ses connaissances sur ce sujet. Notamment depuis 2012, un suivi de la végétation est réalisé sur quatre sommets du parc dans le cadre du projet international GLORIA (GLobal Observation Research Initiative in Alpine environnements). Cette station est l’une des deux seules présentent dans l’Est de l’Amérique du Nord. La station des Chic-Chocs fait partie d’un réseau de 115 stations distribuées partout dans le monde. Ainsi, tous les cinq ans des chercheurs de l’Université de Moncton effectuent des relevés de la végétation le long de quatre transects orientés dans l’axe des points cardinaux. Ces suivis permettront notamment de documenter les changements de végétation et de mieux outiller les gestionnaires pour tenter de gérer ou d’appliquer des actions de conservation.

Mont-Albert
Mont-Albert
Crédit : Marc L'Italien


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