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Recherche scientifique

Les grandes orientations de recherche au parc national de Frontenac

Bien connaître les parcs pour mieux les conserver est le fondement qui justifie tous les efforts investis en inventaires, en suivis et en recherches scientifiques.  Au parc national de Frontenac, nous avons mis sur pied, avec les gens de la région, le Regroupement pour la protection du Grand lac Saint-François. Ce regroupement a pour mission de mettre en commun les énergies de l'ensemble des organismes ayant un lien avec le lac afin d'améliorer l'état de celui-ci. Parmi les actions réalisées par les partenaires, on retrouve des suivis de la qualité de l'eau, un projet de revégétalisation de berges, l'identification des problématiques dans le bassin versant et la réalisation d'un plan d'intervention global.

Le parc consacre également beaucoup d’effort de recherche et d’intervention terrain dans la lutte aux espèces exotiques envahissantes, principalement le roseau commun. Les données résultantes de ces années d’effort sont maintenant intégrées à la gestion du territoire du parc pour faciliter le contrôle de certaines colonies de roseau plus problématiques.

Parallèlement à ces projets, divers suivis et inventaires sont actuellement en cours sur le territoire du parc. Parmi les principaux travaux de recherche, notons les inventaires mycologiques, les suivis de nidification du grand héron et du pygargue à tête blanche ainsi que des inventaires d'odonates à la tourbière Saint-Daniel. 

En savoir plus sur la recherche scientifique dans le réseau des parcs nationaux du Québec

Saviez-vous que...

Les libellules de la tourbière

La tourbière du secteur Saint-Daniel et ses pourtours forestiers abritent une communauté inusitée de libellules. Certaines espèces y ont été observées pour la première fois dans cette région des Appalaches. D’autres espèces n’y avaient jamais été répertoriées au sud du fleuve Saint-Laurent. Quelques-unes constituent même des incursions récentes dans la province.

Libellule
Crédit photo : Alain Mochon

Parmi les découvertes, certaines espèces sont répertoriées pour la première fois au sud du fleuve Saint-Laurent et, par le fait même, dans cette région des Appalaches. C’est le cas pour la cordulie de Robert (Somatochlora brevicincta), dont les occurrences connues - au nombre de 12 - se limitaient aux zones bioclimatiques boréales et subarctiques. Il en va de même pour un tout petit anisoptère, du nom onirique d’elfe (Nannothemis bella), considéré rare dans les zones tempérées mixte et feuillue avec seulement 9 occurrences connues au Québec.


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